• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Lisa SION 2

sur Stopper le Réseau (*) : en finir avec les civilisations traditionnelles, anciennes, modernes et post-modernes


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Lisa SION 2 Lisa SION 2 7 décembre 2008 01:51

L’ypérite a fourni un remède de plus

« ...Quand pour une maladie, il existe de nombreux traitements, il est à peu près certain qu’aucun de ces traitements n’atteint le degré d’efficacité souhaitable. Cette constatation s’applique plus au cancer, pour lequel il existe des quantités de remèdes, qu’à n’importe quelle autre maladie. Le Dr Woglom, de Columbia, a énuméré parmi les plus anciens : la soupe aux crabes ( cancer est un mot latin signifiant : crabe ), les purgations, les emplâtres, la terre de pipe, l’argent, l’or, le mercure, le froid, le cuivre, le phosphore, l’arsenic, l’électricité, les feuilles de violette, les crapauds, les venins de serpent et bien d’autres encore... » « ...Parmi les traitements en usage aujourd’hui, il faut citer certaines substances radioactives ( au sujet desquelles il est prématuré de faire des conclusions ), des hormones, des composés antagonistes de l’acide follique et des chlorates de méthylamine. Mais aucun de ces remèdes n’est considéré comme un moyen de guérison. Ils peuvent avoir un effet momentané sur la maladie, ils ne peuvent pas la stopper définitivement. C’est également le cas de la « moutarde à l’azote », découverte par les Français avant la guerre, puis synthétisés par les Allemands et les Américains.... » « ...Les Américains étaient au courant des travaux des Allemands sur les gaz asphyxiants et, en particulier, sur une nouvelle forme de l’ypérite. De peur que les nazis ne l’utilisent, ils entreprirent d’intenses recherches sur cette substance dans l’espoir de lui découvrir un antidote. Ces recherches aboutirent à la découverte de « Nitrogen mustard » ( moutarde à l’azote ), Substance d’une importance capitale dans la lutte contre le cancer. En effet, dans certains cas, elle exerce une action remarquable sur la cellule cancéreuse. Mais, cette action n’est que temporaire. Autrement dit, même si la « moutarde à l’azote » est aujourd’hui l’un des principaux remèdes du cancer, elle n’est pas « le » remède... »  

A l’entête de la suivante.  

LA PREMIERE BATAILLE, CELLE DU DIAGNOSTIC EST GAGNEE  

L’estomac est l’organe le plus exposé

... « Malheureusement, lorsque ces symptomes se présentent, à supposer qu’ils décèlent effectivement la présence d’un cancer, souvent il est déjà trop tard, sinon trop tard pour l ’intervention chirurgicale ou les rayons. C’est pourquoi les médecins sont préoccupés de trouver des tests capables de donner des indications sur la maladie avant même l’apparition des symptomes. D’ores et déjà, ils en ont trouvé, de plus ou moins sûrs, de plus ou moins compliqués. Un des succès les plus remarquables que l’on ait enregistré, ces dernières années, est dû aux recherches du Dr Papanicolaou, de New York, sur le cancer de l’utérus. Dans les pertes utérines d’une cancéreuse, ce médecin avait remarqué la présence de cellules affectant des formes bizarres. Il acquit la certitude qu’il s’agissait de cellules cancéreuses. Cela signifiait-il que le cancer de l’utérus perdait des cellules ? Si oui, il suffisait d’examiner les pertes utérines de n’importe quelle femme, pour savoir si elle avait ou non un cancer de l’utérus. Papanicolaou travailla pendant quinze ans avant de communiquer sa découverte. D’abord, il prouva que dans tous les cas de cancer de l’utérus, le même phénomène se produisait. Puis il appliqua son test. Sur 5261 femmes examinées, 317 s’avérèrent atteintes. Le test Papanicolaou permit d’en dépister 69 sur lesquelles les autres méthodes n’avaient donné aucune indication. Par contre, il échoua sur 37 autres qu’il ne put dépister. L’épreuve n’en était pas moins satisfaisante, le coéfficient d’erreur ne fut finalement que de 13 %...  »  

Le test électrique prédit la maladie

« ...Le docteur Burr démontrait qu’une cellule normale en train de croître possède une certaine électricité et cette charge est différente quand il s’agit d’une cellule cancéreuse. Ses expériences, faites sur des souris, lui réservait une grosse surprise.

A plusieurs reprises, certaines souris jugées parfaitement saines présentèrent les mêmes effets électriques que des souris atteintes de tumeurs. Burr vit des tumeurs se développer chez les souris saines qui paraissaient échapper à la règle. Loin d’être douteux, le procédé électrique avait prédit la naissance d’un cancer.

Burr et Langman l’appliquèrent alors à des centaines de femmes, en limitant leurs recherches, pour commencer, au cancer de la région génitale. Les résultats furent impressionnants... » 


 

Article du 2 septembre 1950, extrait du plus célèbre hebdomadaire people de l’époque, Paris Match, numéro 76, vendu cinquante francs.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès