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Commentaire de pigripi

sur Arabisation de la vie publique au Maroc : les Amazighs dénoncent le projet de loi


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pigripi pigripi 29 décembre 2008 11:11

@ Mohamed

L’article à l’origine de ce fil est écrit en français et publié sur un site francophone, alors se plaindre que le point de vue soit francophone est complètement illogique !

1-vous citez une phrase que j’ai écrite sur La Kahina, sans commentaire sur la phrase elle-même mais sur le mot "barbare" dont je n’ai pas dit un mot. Votre incohérence serait-elle synonyme de préjugés ? En effet, les préjugés sont un petit vélo qui tourne en rond dans la tête de ceux qui en sont aveuglés, sans ouverture d’esprit sur le monde et ses réalités.

2-Comme beaucoup de Maghrébins, vous préférez regardez la paille de la responsabilité coloniale française réduite dans le temps au regard de l’histoire du Maghreb et pas du tout d’actualité, plutôt que regarder la poutre bien contemporaine des dictateurs du Maroc, Algérie, Tunisie, Lybie qui terrorisent leurs population, les poussant vers l’Europe, la France en particulier après les avoir bien endoctrinés sur la "dette coloniale" des Français.

3-Si je me permets de parler des Kabyles, c’est parce qu’ils sont la majorité de l’immigration maghrébine et que de fait, j’en cotoie plein et que j’ai donc eu l’occasion, non seulement de discuter avec eux, mais de me pencher sur leur spécificité pour la comprendre.

Parce que moi , pour vous par définition, méchante française colonialiste, mécréante, irrespectueuse d’autrui (c a d des "arabes") j’essaie de comprendre.

Si les Kabyles étaient si bien au Maghreb, pourquoi émigreraient-ils en masse vers la France ?

Parce que la différence entre les ordures de franchouillards comme moi, les sous-hommes, les putes de mon espèce et les irréprochables Maghrégins, c’est que nous sommes nombreuses et nombreux à réfléchir et nous interroger sur nos responsabilités et les solutions à apporter sur les discriminations, les injustices et tous les problèmes que nous rencontrons quotidiennement avec les jeunes issus de l’immigration.

Par contre, la réciproque n’existe pas à ma connaissance. Je n’entends jamais de personnes issues de l’immigration nord-africaine et africaine, s’interroger sur les causes de leur difficulté d’insertion. Ce n’est que pure logique que de s’interroger sur ses propres responsabilités quand on a un problème. Mais peut-être cette logique n’est-elle pas partagée par les cultures modelées par le Coran ?

Par contre, les plaintes, les reproches, les accusations, les insultes, les injures, la revendication du "paiement de la dette coloniale", les agressions verbales et physiques, la revendication de faire passer les lois d’Allah avant celle de la République, les récriminations incessantes contre les discriminations racistes, le rejet de la culture française, le communautarisme, la mendicité institutionalisée -ils appellent ça "revendication légitime du paiement de la dette coloniale" - auprès des organismes sociaux financés par les contribuables français pour obtenir le maximum d’aides sociales (il suffit de voir qui peuple en nombre les salles d’attente des mairies, de la CAF, des centres sociaux, de la Sécu, des hôpitaux, les écoles et les universités, etc. car les maghrébins, ils aiment bien, au nom du respect unilatéral que les Français leur doivent, se différencier des français moyens par leur habillement, leur langue et leurs comportements, ils sont donc repérables à l’oeil ...), tout ceci, ce sont des FAITS, pas des vues de l’esprit !

Alors moi, j’aimerais qu’il y ait un peu plus de réciprocité. C’est la seule condition pour que nous puissions toutes et tous vivre en harmonie en France, au Maghreb et dans le monde.

Et pour commencer, la solution que je préconise est que nous demandions toutes et tous, contribuables français, le remboursement des aides sociales dévolues aux ressortissants algériens, marocains et tunisiens aux riches militaires algériens qui s’engraissent sur le dos de leur peuple, au roi du Maroc qui endort ses sujet en le faisant rêver des mille et une nuits et au "pauvre Ben Ali" tous ayant bien compris que la terreur était la "juste" réponse aux revendications de leur peuple.


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