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Commentaire de pigripi

sur Antonio Madeira, Loïc Secher : Même combat contre l'absurde


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pigripi pigripi 14 janvier 2009 20:28

@auteur

Je ne mentionnais pas une sexualité éventuellement perturbée pour dire que les accusés de viol devaient en subir les conséquences.

Je crois que si -et je dis bien SI-un enfant accuse à tort un adulte (ou un autre enfant) de l’avoir violé, c’est que cet enfant vit dans un milieu qui le perturbe sexuellement et que ce trouble devrait être analysé afin, dans une affaire judiciaire, de pouvoir vérifier l’authenticité de ses déclarations.

On l’a vu dans l’affaire d’Outreau, les enfants avaient réellement été sexuellement agressé mais ils n’avaient pas désigné les vrais coupables. Les pédopsychiatres le savent bien, même l’enfant le plus maltraité peine à accuser son papa et sa maman.

D’autre part, une rétractation de viol ne signifie rien car les victimes sont tellement traumatisée -beaucoup sont incapables d’une vie sexuelle et affective équilibrée, certaines se suicident, d’autres se prostituent - qu’elles sont sensibles à toutes les pressions et à tous les remords.

Vous rappelez dans votre article que Antonio Madeira était unique soutien de famille. Imaginez la culpabilité de sa fille pour l’avoir envoyé en taule. Et comment ont réagi ses frères et soeurs, sa mère, ses grands-parents, ses oncles et tantes ? Vous pensez qu’elle a été félicitée ? Il serait intéressant de savoir ce qu’a été sa vie après avoir dénoncé son père. Ca permettrait sans doute de mieux comprendre les conditions de sa rétractation.

Et puis, il s’agissait de son Papa qu’elle aimait quand même ...

Et encore une fois, je n’ai aucune intime conviction. Je pose des questions.


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