La dame qui a menti dans le procès d’Outreau et dont les mensonges ont été instrumentalisés c’était Mme Badaoui.
Pour ce qui concerne MM Madeira et Secher, et plus précisément la thèse défendue par cet article, l’auteur écrit : ""Il semble donc qu’aux yeux de l’Institution Judiciaire, la crédibilité ne fonctionne que dans un sens : lorsqu’il s’agit d’accuser et de condamner.""
Je crois que vous vous trompez : la Justice privilégie le respect du jugement rendu, point ! Celui-ci a été prononcé à partir des seules accusations ? On peut le regretter mais pas le contester. Une autre hypothèse que celle présentée par l’auteur serait qu’aujourd’hui, le temps ayant peut-être atténué leur rancœur, elles culpabilisent. Peut-être même ont-elles pardonné. Ou bien elles estiment que les coupables ont été suffisamment punis.
Non décidément, la Justice n’est pas un instrument de vengeance personnelle dont on use à son gré. Une victime peut pardonner, ce n’est pas pour autant que l’institution doive revenir sur le verdict.
En plus, si l’on concluait à une erreur judiciaire : qui paierait les dommages et intérêts dus aux accusés blanchis ? Leurs accusatrices, qui seraient poursuivies pour faux témoignages ? J’en doute. Cela mériterait un éclaircissement.