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Commentaire de JL

sur La place des victimes sur la scène pénale


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Francis, agnotologue JL 16 janvier 2009 12:16

@ l’homme pressé, puissiez vous avoir le temps de lire cette réponse à votre commentaire auquel je réponds puisque posté sous le mien, et que j’ai des choses à dire et qui intéressent tout le monde.

Vous dites : "" Jusqu’à une période récente, la justice n’a pas eu pour rôle de consoler, indemniser ou donner raison aux victimes. Son rôle se bornait à faire respecter le droit en punissant des coupables (sous réserve évidemment que des coupables soient identifiés), ce qui est très différent"". 

Vous semblez ignorer la différence entre le pénal et le civil.

Mais surtout, vous écrivez : ""S’agissant des 117 victimes de l’hormone de croissance, j’ai cru comprendre que les juges ont estimé qu’à l’époque, on pouvait sincèrement penser que ce traitement était sans danger.""

Et : "" qu’en l’état des connaissances de l’époque, ils ne pouvaient pas savoir qu’ils mettaient les patients en danger"".

Allons donc : et le principe de précaution ? Vous connaissez ? Et les règles de l’art, ça vous dit quelque chose ? Que je sache, ces gens sont des professionnels de la santé, pas des cuisiniers.
Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude, même s’ils appellent cela ignorance à l’époque, autremant dit, leur obscurantisme.

Puique je parle d’obscurantisme, je vais faire un parallèle avec le "Principe d’équivalence en substance" utilisé aujourd’ui pour imposer les OGM. Les Hypophyses prélevées sur des cadavres décédés d’une terrible maladie étaient peut-être équivalentes en substance avec celles prélevées sur des cadavres morts en pleine santé !  smiley


"Principe d’équivalence en substance" n’a aucune valeur scientifique mais est une décision politique édictée par la FDA sous couverts de scientificité. Ce principe est à la base de nombreuses propositions émanant de la FDA et de réglementations américaines, adoptées par le reste du monde libéral, notamment pour récuser toutes études qui relèveraient du principe de précaution concernant l’alimentation : en gros, du lait c’est du lait (*), du maïs c’est du maïs, il n’y a pas de gène ni d’antibiotiques qui tiennent. A tel point qu’il est interdit aux USA de mentionner sur le lait qu’il contient des substances anti-bio. MAIS là où il y a une contradiction insupportable, c’est que les brevets dont se sert l’industrie agroalimentaire et les semenciers OGM reposent précisément la non équivalence des substances ! En somme, sur la transgression du principe dont ils se servent pour imposer leurs produits ! (*) cf. le vaccin qui provoque des mammites et qui induit du pus dans le lait. Voir aussi

Le

 


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