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Commentaire de Yohan

sur Le petit business de l'orientation scolaire et professionnelle


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Yohan Yohan 23 janvier 2009 15:31

On trouve des gens compétents partout, et heureusement chez les COP mais, on trouve des médiocres là aussi, malheureusement. Le problème est qu’en tirant les prix vers le bas, comme avec le Pôle emploi ou les sites de conseil en ligne, on discrédite la profession et on va lentement vers un appauvrissement qualitatif.
Tous les gens sérieux le savent et le clament haut et fort : l’orientation est un travail de continuité qui nécessite du temps et des heures d’accompagnement
Est-on prêt à en payer le juste prix ? Pas sûr d’après ce qu’on voit ces derniers temps.

Et pourtant, une orientation réussie coûte finalement moins cher au contribuable qu’une orientation bâclée.
Il suffit de voir le nombre de jeunes étudiants du supérieur en échec (50%) ou la masse de jeunes ayant été orientés vers un BEP par défaut qui abandonnent et qui n’exerceront jamais le métier pour lequel on les a formé. Et je ne parle pas des chômeurs qui restent en carafe faute de perspectives professionnelles et qu’on verse dans des stages bidon.
Calculons les heures de cours données pour rien et on s’apercevra qu’il y a un gisement d’économie à faire en mettant les moyens et les conseillers bien formés au bon endroit. Idéalement, il est souhaitable d’éduquer en orientation dès la classe de 6ème et ce jusqu’à l’heure du choix. Par ailleurs, il n’y a pas incompatibilité à ce que des professionnels viennent informer sur leurs métiers et les perspectives d’embauche dans les écoles, au côté d’un travail d’orientation basé sur les aptitudes, les motivations, les intérêts et les potentialités et la connaissance des métiers, travail qui ne sera jamais une science exacte.
 


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