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Commentaire de JONAS

sur On ne nous dit pas tout


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JONAS JONAS 23 janvier 2009 23:11

@ Krolik et compagnie :

Curieuses vos questions réponses ? J’ai parlé de risque zéro, chacun sait qu’il n’existe pas, mais c’est en se le fixant qu’on évite les catastrophes. Nos véhicules d’interventions sont vérifiés deux ou trois fois avant d’être mis au départ et une carence de matériel ou le retard d’un homme arrive moins d’une fois sur mille. Nous n’avons pas le droit à l’erreur, des vies en dépendent. Nous avons déjà eu des procès pour retard dans des interventions, malgré notre dévouement unanimement reconnu. Notre métier n’est pas une profession, c’est une vocation.

Alors, les personnels qui travaillent dans les sites nucléaires pour AREVA, dans les usines de retraitement, qui sont de véritables casernes, devraient être assujettis à la même rigueur, à la même discipline ! Ils ont entre leurs mains la vie et la santé de milliers de personnes.

Je ne veux pas accabler spécifiquement les personnels, car ce sont les cadres et la direction qui sont impliqués et responsables dans la plupart des accidents. Leurs salaires plus que confortables, leur font dissimuler les carences en matériels en pièces de rechanges, les réparations urgentes, etc. Toutes réclamations insistantes sont considérées selon les cas comme de l’excès de zèle et peuvent être sanctionnées par des déplacements, des mises au placard, voire des licenciements. Nous connaissons les mêmes problèmes chez les pompiers, toutefois, nos demandes dans la mesure du possible sont toujours honorées rapidement, car la responsabilité des pouvoirs publics en cas de carence, serait directement engagée. C’est la raison pour laquelle AREVA crée des filiales sous traitantes, sortes de sociétés écrans, qui servent de fusible, comme la SOCATRI.

La privatisation complète d’AREVA, que nous prépare Mme Anne Lauvergeon, pour le bonheur des actionnaires, risque de tourner au cauchemar, pour les clients otages de cette industrie, que nous sommes.

Le chantage que vous couvrez par vos discours et votre relativisme, c’est l’hypocrite " L’électricité ou la sécurité sanitaire ! ". Nous pouvons avoir les deux, à une condition, c’est que nous soyons solidaires dans l’exigence de contrôles internationaux et pas limité à la seule Europe. Commençons par exiger l’accès libre de tous les sites et des usines de retraitement à la CRIIRAD, nous pourrions avoir dans ces conditions un peu de recul.

Bonne fin de soirée…… à tous.


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