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Commentaire de ddacoudre

sur Crise de la démocratie : Responsabilité & collusion des partis politiques


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ddacoudre ddacoudre 26 janvier 2009 20:54

 

bonjour hypos

Un bon article et un long réquisitoire de tout le monde n’est pas gentil. cela n’ôte rien à la réalité de ce que tu écris.

La démocratie active doit être laissé à la liberté de choix de tous, c’est essentiel pour se dire en démocratie, et doit reposer sur la confiance réciproque, mais voila cela n’est pas le comportement dominant humain car il s’y ajoute le leurre et la tromperie, dont tu donnes de larges extraits.

 

La démocratie est une conquête récente et d’une application difficile car l’imposer renvoie à l’arbitraire. C’est pourtant par la constitution de partis rassemblant les désirs des citoyens, les coalisions de tout ordre pour organiser l’expression individuelle ou collective, et par le vote que l’on y parvient sous réserve de deux choses, l’apprendre et disposer de structures décisionnelles appropriés. Nous avons cela elle se sont construites difficilement et dans le sang, avec l’idée que le peuple doit être entendu. L’évolution nous a conduite à dire l’avis du peuple et source de palabre interminable et d’instabilité, et d’organiser des structures pour faciliter la prise de décisions. Qui dit rouage, dit le pouvoir à celui qui les maitrise et aujourd’hui tu expliques qu’à travers lui les hommes renouent avec la tricherie, qu’ils appellent le combat sans concession pour leurs objectifs.

 

Est-ce nouveau non, mais il n’y a pas un idéal commun fort qui fasse supporter nos faiblesses, puisque nous atomisons la société par l’individualisme ou chacun se valorise sur le dos des autres même en politique, et pire en économie. On peut changer cela si nous changeons nos comportements seulement, et ce n’est pas à cela que nous pousse la société, car devant la difficulté de l’individualisme s’organise la puissance de la force, pas celle du droit, mais celle du droit de la force, les français ne saisissent pas la nuance mais elle est de taille

Et cela c’est traduit par le changement constitutionnel dont tu parles, qui fera du président un « dictateur » que nous élirons des deux mains suivit des commentaires de journaleux élevés à cette école.
 

Je dis souvent que l’esprit d’efficacité sur lequel s’appuient ce pouvoir et un leurre plus médiatique que réel, mais dangereux quand l’on pense qu’un état se gère comme une entreprise. Je pense que le retour vers une éthique n’est pas à l’ordre du jour, ailleurs que dans le discours. En plus il ne faut pas l’attendre des pauvres, mais de l’aisance sociale. Les « lumières » ne sont pas nés dans la chaumière. du pauvre, même si elles ont fini par lui donné contre le droit de la force des puissants la parole.
 

cordialement.


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