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Commentaire de Céline Ertalif

sur La confusion des convictions en politique


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Céline Ertalif Céline Ertalif 30 janvier 2009 23:26

"Si la carrière politique est pleine d’embuches, elle est relativement plus confortable qu’une vie de salarié ou de fonctionnaire, sans parler de la retraite... Remettre en jeu, avec l’aide considérable du parti, son mandat tous les quatre ou cinq ans est moins contraignant que d’affronter quotidiennement les pressions et les aléas inhérents à la vie active"

Je crois que vous vous trompez. Il est beaucoup plus facile de rester haut-fonctionnaire au Conseil d’Etat ou médecin que d’accepter un poste de ministre, et surtout s’il faut passer le rubicond droite/gauche. Je dis ça pour des gens comme Xavier Emmanuelli ou Martin Hirsh - les cas de B Kouchner ou de Besson me paraissent différents parce que ce sont des gens déjà dans le "métier politique". Encore qu’on peut tout contester chez Besson, sauf le courage. Imaginez la pression qu’ils doivent supporter.

Cela ne m’empêche pas d’être d’accord avec Ph Renève, le clivage PS-droite est de plus en plus flou. Cela est dû pour une bonne part à un vivier unique de recrutement : la haute administration. Il y a cependant une autre raison, la schizophrénie récurrente à la gauche du PS. Cela porte des noms : G Mollet, JP Chevènement, H Emmanuelli... discours très à gauche, oeuvre politique ministérielle très conservatrice, et je reste polie. Mélanchon ira-t-il dans les errements ? C’est un risque, mais rien ne m’autorise pour l’instant à l’affirmer.


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