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Commentaire de ykpaiha

sur Lancement du Réseau des Pirates : « nous sommes des millions, ils font de nous des pirates... »


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ykpaiha ykpaiha 11 mars 2009 19:06

Je reprend ma croisade.
Non pirater c’est pas bien, mais se preter une musique, un livre, une BD, un journal, un film ...n’est pas pirater c’est du Savoir Vivre.
Et pourtant toutes ces oeuvres qui ont des auteurs, certaines ont une restriction plus forte que d’autres.
Et pourquoi ?
Sous quel prétexte le journal dont je vais emputer une partie car l’artcle qu’il contient m’interpelle, ou bien la BD que je vais lire chez mon dentiste, serait moins valorisé que la musique de chiotte qui nous est déversé au quotidien ?
A quand une décharge electrique sur l’Eneide parceque je l’ai lu 5 fois, alors que l’ai une licence pour 3 lectures ? ou bien une amende car la puce contenue dans le dernier Livre a la mode a dectecté un changement de lieu d’entreposage ?
Non Messieurs les senseurs une oeuvre n’appartient pas a son auteur, elle se partage et c’est ce partage qui donne de la valeur a l’oeuve et par conséquence a son auteur quel que soit son support !!
La pensée appartient à tous, donc elle ne peut être propriété, donc la propriété intellectuelle n’existe pas.
Que penser de certains qui s’approprient le vocable d’artistes alors qu’ils ne font que confisquer a leur profit un bien inaliénable qui est l’effacement et la modestie de l’auteur devant son oeuvre.
En se comportant comme ils le font il déconsiderent l’oeuvre qui les a fait vivre et de se fait sont les vrai prédateurs et pirates et pas ceux qui les lisent ou les écoutent.

(Extrait de Victor Hugo)
Le principe est double, ne l’oublions pas. Le livre, comme livre, appartient à l’auteur, mais comme pensée, il appartient—le mot n’est pas trop vaste—au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous.

Discours d’ouverture du Congrès littéraire international de 1878



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