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Commentaire de Dolores

sur Les entreprises sont devenues des prédateurs


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Dolores 12 mars 2009 17:12

@ l’auteur

Je partage totalement le constat que vous faites de la situation présente.

Le problème est qu’elle n’est que provisoire et il est à prévoir qu’à peine sortis de la crise les prédateurs seront de nouveau prêts à se jeter sur leurs proies de toutes les manières possibles, autrement dit sur les peuples, sans la moindre restriction à leurs nuissances.

 Vous avez pu constater que l’Europe, voulue par les USA, loin d’établir un équilibre entre eux et nous, a au contraire constamment répondu à leur appel à la mobilité, à la flexibilité et à la déréglementation et à la beauté de la globalisation du marché. Le tout, au profit des multinationnales, surtout américaines.
Mais il a été entendu par tous que pour dominer le monde il faut être "gros" d’où des fusions de banques et d’ indutries qui engendrent des monstres non contrôlables qui agissent selon leur bons vouloir puisqu’il n’y a plus de règles qui les concernent, en dehors de la "liberté d’entreprendre" qui n’est bénéfique qu’à ces groupes et uniquement à eux quand on fait la balance entre ce qu’ils apportent et ce qu’ils détruisent.

Monsanto en est un puissant exemple : il saupoudre le monde de ses pesticides nuisibles à le terre, à l’eau, à l’air et à la santé des humains, et il réussit à imposer ses OGM stériles qui ont entraînés la paupérisation des paysans indiens, des suicides sans nombre et le rachat de leurs terres par les plus riches, sous le fallacieus prétexte de "nourrir le monde"et d’éradiquer la faim par des rendements mirifiques qui ne tiennent aucun compte des conditions climatiques.
Le même Monsanto se proposait aussi de faire breveter les plantes médicinales connues ou encore inconnues de la forêt amazonienne pour assurer son contrôle sur la santé mondiale, après l’avoir assuré sur l’agriculture et l’attribution des terres, en polluant parfois de façon irréversible l’environnement de la façon que l’on sait.

Il faut se rendre compte que c’est vers cela que tend la mondialisation et ne pas se montrer naïf.
L’argent obtenu de n’importe quelle manière en est le moteur unique, les populations ne sont utiles que comme esclaves du travail et comme esclaves consommateurs.

Cela nous laisse des gouvernements fantoches aux ordres de l’industrie et de la finance mondiale qui obéissent comme des marionnettes. Ils ne sont nécessaire que pour réprimer toute vélléite de rebellion de la "populace" devant le nouvel ordre du monde et à faire semblant de s’intéresser au destin des peuples.

A quelle sauce allons nous être mangés si rien n’est fait pour contrôler leurs appétits ?
Il est à craindre que nous ne soyions un jour devant une dictature économique des multinationales.

Verrons-nous, comme dans certains romans de science-fiction qui pourraient être prémonitoires, une terre ravagée par les pollutions de ces industries où les humains seront des esclaves sans droits qui devront consommer telle marque pour telle chose, ingurgiter à heures fixes la propagande leur enjoignant de se soumettre sous peine de répression vigoureuses et musclée des sbires à leur solde ?

Cette crise est l’occasion d’arrêter la machine pour peu que ceux qui ont des oeillères et croient pouvoir profiter du système pour s’enrichir veuillent bien les retirer un moment pour réfléchir au lieu de louer et d’adorer ce qui nous détruit parce qu’ils espèrent en tirer profit eux-même.



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