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Commentaire de Tristan Valmour

sur Globalisation : l'étape ultime


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Tristan Valmour 17 mars 2009 16:44

Bonjour monsieur Santi

 

  1. Je suis heureux que vous continuiez à publier sur Agoravox.
  2. L’expatriation (Asie/Afrique), je connais. Cela ne me pose aucun problème, je m’intègre partout parce que j’aime toutes les cultures, mais de nombreuses personnes ne s’acclimatent pas. Un homme n’est pas une marchandise ; c’est un être complexe que l’on ne peut tout à fait cerner. Combien de Français ont cru à l’Eldorado sénégalais, par exemple, et se sont retrouvés à mendier leur rapatriement auprès du consulat ? Et puis, l’expatriation ne peut concerner que ceux qui exercent une profession et/ou disposent d’un savoir-faire dont les autres pays ont besoin. Or les nationaux de ces pays sont de mieux en mieux formés ; les besoins en étrangers deviennent moins évidents.
  3. La libre circulation des biens et des capitaux est un leurre puisqu’à partir de France, il m’est impossible d’acheter des produits culturels 60% moins chers en Espagne, par exemple. Pourtant les éditeurs de ces produits culturels utilisent à plein les circuits de production et distribution mondiaux. There is something rotten in the kingdom of Denmark !
  4. Les inégalités ne sont pas dues à l’immobilisme des travailleurs, mais au système capitaliste lui-même qui ne met pas de frein à la concentration des fortunes. Le problème, ce sont les hyperfortunes et les multinationales qui ont acquis trop de pouvoir. Elles en sont venues à biaiser l’économie de marché en interdisant toute concurrence par leur position dominante. Elles achètent les gouvernements et maintiennent le statu-quo, interdisant toute possibilité d’évolution. Le seul moyen d’empêcher qu’une nouvelle crise ne se reproduise, c’est de plafonner les fortunes. En plus de stimuler la concurrence, cela fera considérablement diminuer la délinquance puisqu’on n’aura plus besoin de prouver l’origine illégale d’une fortune.

 

Je gage qu’aucun gouvernement ne plafonnera les fortunes. Or, qui fait ces fortunes ? Nous, les consommateurs !

 

D’autre part, il nous faut nous emparer de l’appareil de production. Cela peut se faire via une association qui aura un double rôle : certifier des entreprises ; créer des activités.

 

  1. Certifier les entreprises

 

Cette association créera un site Internet qui répertoriera les entreprises certifiées, afin de proposer à leurs sociétaires une consommation éthique en B2B comme en B2C.

 

En échange de cette certification – et donc d’une clientèle militante et captive -, pour obtenir la certification, ces entreprises devront :

- laisser leur comptabilité être gérée par des cabinets comptables eux-mêmes certifiés. Cela pour empêcher les fraudes fiscales.

- S’assurer que la production de biens et de services respecte au mieux la Nature ;

- Assurer de bonnes conditions de travail aux employés ;

- Ne pas licencier en cas de bénéfices substantiels ;

- Toute personne qui travaille dans une telle entreprise voit sa fortune plafonnée ;

- La rémunération maximale ne dépasse pas de 3 à 5 fois la rémunération minimale.

- Ne pas être sous-traitant d’une multinationale.

 

La clientèle de particuliers (pour l’aspect B2B) et d’entreprises certifiées captive (pour l’aspect B2B), le prix des produits et des services proposés chutera pour les raisons suivantes :

- Diminution des frais marketing (qui entrent jusqu’à 30% dans le prix d’un produit/service) car le site de l’association est un hub qui seul suffit en matière de pub ;

- Productivité accrue en raison du faible écart entre la rémunération maximale et minimale (je dispose d’études sérieuses qui prouvent cette assertion ; je les publierai)

 

  1. Créer des activités

 

Si les TPE/PME peuvent être séduits par le point A, les multinationales n’y adhèreront pas du tout. Or, elles sont parfois les seules à exister dans certains secteurs. Déjà, elles perdront du volume rien qu’avec la certification des entreprises qui ne seront plus leurs sous-traitantes.

 

Dans certains secteurs, l’association, grâce à un prélèvement sur les entreprises certifiées, à des prêts de ses sociétaires, pourra créer des activités dans les secteurs trustés par les multinationales, voire acheter des actions afin d’en prendre le contrôle et les transformer de l’intérieur.

 

Bien entendu, les modalités du A (plafonnement fortune/rémunération…) s’appliqueront.

 

On peut même envisager par la suite que seuls les sociétaires de l’association ont le droit de consommer les biens et services produits. Cela privera donc les grandes fortunes d’y avoir accès. Et que vaudra leur argent si elles ne peuvent consommer ? Rien du tout ! Il leur restera quand même les Bahamas !

 

Comme il y aura beaucoup moins d’inégalités, la société sera plus harmonieuse. La délinquance diminuera d’une manière impressionnante, et chacun sera plus libre.

 

Pourquoi créer une association et pas une entreprise ? Parce qu’une association ne peut pas être achetée !!!

 

Bonne journée

 

 

 

 


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