Bonjour Monsieur Herland,

Je trouve que votre article n’est pas assez critique.

Il y a déjà un moment que j’ai découvert Agoravox mais je ne donne mes commentaires à certains articles que depuis quelques jours seulement.

J’ai constaté que si Agoravox était une bonne idée, on y voyait apparaître des posts ou commentaires « injurieux », « haineux », « gratuits » entre des commentateurs.

J’ai aussi remarqué que çà ressemble à un jeu. Il y a une sorte déplacement d’un article à l’autre du phénomène.

Je ne connaissais pas ce que vous nommez le « trollisme ».

N’y a-t-il aucun modérateur sur Agoravox ?

Je trouve l’expérience décevante. Et finalement, le Net, encore une fois, s’avère un défouloir.

C’est dommage car je trouve que nous avons là la possibilité d’échanger des pensées directement sans prisme institutionnel.

Je vous avoue mon sentiment mitigé.

Et je pense que les journalistes de métier cherchent à faire de l’information quitte à la provoquer pour faire du Chiffre d’Affaire. Tout en évitant le contact avec la population de manière à ne pas se trouver face à des phénomènes type « trollisme » qui n’ont d’autre fonction semble-t-il que de produire du bruit en vue de détruire le champ de communication.

Avec le journalisme traditionnel, on évite le bruit et l’outil reste viable. Seul danger pour lui : ne pas avoir d’actualité sensationnelle qui capte les attentions.

J’ai eu le sentiment toute la semaine qu’effectivement sur France Inter (ils ne sont pas les seuls), il y avait comme une sorte d’envie-regret qu’il ne se passe rien.

C’est une grave dérive du journalisme. Et oui les journalistes sont responsables de leurs propos, de leurs choix et des effets induits. Bien qu’on ne puisse pas établir rigoureusement un lien corrélatif entre le fait « de parler de » et les « évenements particuliers imprévisibles ».

Il y a tout simplement un manque d’éthique professionnelle chez les journalistes. Mais pour les défendre, je dirai qu’ils sont mentalement en accord avec les autres parties de la population.