Il faut s’inquièter de la main mise toujours plus grande de l’industrie pharmaceutique sur les problèmes de la maladie mentale réelle et supposée
Gros marché porteur !
Vers une mise en tutelle chimique de cerveau disponible ?
-"La
majorité des auteurs du principal manuel de diagnostic des maladies
mentales sont liés financièrement à l’industrie pharmaceutique.La
moitié des experts psychiatres qui ont participé à la rédaction du plus
célèbre manuel de classification diagnostique des maladies mentales
sont payés par l’industrie pharmaceutique« (F.Bouchon)
- »Nous
sommes entrés dans l’ère d’une psychiatrie postmoderne, qui veut
allouer, sous le terme de « santé mentale », une dimension médicale et
scientifique à la psychiatrie. Jusqu’à présent, cette discipline
s’intéressait à la souffrance psychique des individus, avec le souci
d’une description fine de leurs symptômes, au cas par cas. Depuis
l’avénement de la santé mentale, émerge une conception épidémiologique
de la psychiatrie, centrée sur le dépistage le plus étendu possible des
anomalies de comportement.Depuis l’avènement du concept de santé
mentale, émerge une conception épidémiologique de la psychiatrie,
centrée sur le dépistage le plus étendu possible des anomalies de
comportement. Dès lors, il n’est plus besoin de s’interroger sur les
conditions tragiques de l’existence, sur l’angoisse, la culpabilité, la
honte ou la faute ; il suffit de prendre les choses au ras du
comportement des individus et de tenter de les réadapter si besoin."
(C.Prieur)_________________
-"Un nouveau mot magique santé mentale pour médecine du psychisme, circule sans qu’on y prête toujours l’attention qu’il mérite. Avec le DSM l’homo neurologicus découpé en 400 rondelles dites troubles
(on compte moins de médocs que de rondelles, mais les deux séries
restent liées) pourrait économiser de se penser et d’élaborer
patiemment le sens de sa propre vie — à l’ancienne, d’après Freud et
successeurs. Expéditifs,
résolument postmodernes, médicalisons-nous l’existence ,
saussisons-nous l’être, que restera-t-il de nous ? en trois coups de
protocole, votre vague à l’âme consolidé à l’epoxi tiendra le coup pour
combien de temps encore, et à quel coût ?"(P.Grauer)
>>[L’approche
adoptée par le DSM-IV vise à éliminer l’interprétation et à éradiquer
toute réflexion dans l’établissement du diagnostic. Pour y parvenir,
des critères diagnostiques précis ont été définis par L’American psychiatric association et les lobbys pharmaceutiques. On est « invités » à les accepter tels quels-Wiki-]
>>[
Les compagnies pharmaceutiques ont un intérêt direct sur la
détermination des troubles mentaux intégrés dans le DSM. La
transparence en ce domaine devient cruciale lorsque les liens
financiers entre chercheurs et industrie pharmaceutique sont stables et
multiples. Les groupes de travail du DSM présentant les liens avec les
industries pharmaceutiques sont ceux qui travaillent dans les champs
diagnostiques (e.g. troubles de l’humeur et désordres psychotiques) où
l’approche psychopharmacologique constitue le traitement habituel. Le
marché des psychotropes étant très rentable, il y a lieu de
s’inquiéter, et au minimum d’énoncer une sévère critique à l’égard de
certains aspects fonciers de ce manuel de diagnostic. C’est d’autant
plus patent comme conclusion que, par exemple, les antidépresseurs et
les neuroleptiques totalisent respectivement des ventes annuelles
d’environ 20,3 et 14,1 milliards dollars.
Autre exemple, le marché porteur des neuroleptiques se décline en
termes de vente avoisinant 8,5 milliards dollars (18,7 milliards prévus
pour 2007). -wiki]
L’ELABORATION DES NORMES PSYCHIATRIQUES :
Pour plus d’info, allez sur le site Pharmacritique