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Commentaire de Emile Red

sur A trois ans on dépiste, à 6 on met en garde à vue


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Emile Red Emile Red 22 mai 2009 15:49

Petite analyse sans verbiage :

Seuls 68% des données sont disponibles au plus haut de l’enquète, ce qui revient à dire que 32% ne le sont pas ( 67% à l’arrivée), soit 1/3 des infos n’existe pas et plus de 2/3 en fin d’étude.

Ces chiffres font plus que relativiser les résultats qui ne peuvent en aucun cas être sérieusement interprétés, d’autant plus que la part d’émotif qui joue un rôle important n’est pas quantifiée.

Ensuite voyons les chiffres bruts :

Actes graves = 11,6 / 1000 élèves
On voit aisément la manipulation, quand les chiffres sont faibles on gonfle le dénominateur qui par répercussion augmente artificiellement le numérateur, résultat de 11,6 / 1000, la majeure partie des gens comprend 11,6 %, en réalité nous avons 1,16% ce qui est infime pour toute statistique respectable.
La dénomination aussi participe de cette manipulation, où est la définition d’un « acte grave », toute interprétation est permise,

Mais le pire est de reprendre les données à la base : il y a environ 12 Million d’élèves en France, s’il y a 52 000 actes graves la proportion est de : 

(52 000 : 12 000 000) x 100 = 0,433 % soit 4 actes pour mille élèves

Bien loin des 1,16% que cette enquète veut nous faire avaler, tous les chiffres suivant étant à l’avenant.
 A chacun de refaire les calculs considérant que ceux-ci sont ceux du début de l’enquète déjà fortement imprécise.

Bulle Crotte compte et la France a peur...

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