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Commentaire de Marianne

sur Europe Ecologie : derrière le rideau de fumée, les incohérences


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Marianne Marianne 27 mai 2009 13:05

Bonjour Le Chat,

Vous n’êtes sûrement pas sans savoir que de nombreux écologistes estiment qu’on ne peut pas enrayer les catastrophes en cours comme la déforestation de l’Amazonie, les changements climatiques ou la pollution des fleuves et des rivières (90% sont polluées en France !) ainsi que celle des mers du globe sans modifier en profondeur les règles du jeu économiques.

Tant que les industriels (du pétrole, cf. les marées noires et les porcheries industrielles, excusez-moi, mais j’aime beaucoup la Bretagne) auront des droits de polluer (il paraît même que ça s’achète !), les choses n’évolueront pas dans le bon sens. C’est pourquoi, pour moi, l’écologie rime avec une condamnation sans concession de ce système économique qui fait primer le droit de faire de l’argent sur tous les autres.

Et quand je vois que le Mouvement Européen dont D. Cohn-Bendit est membre (vice-président) est financé entre autres par TOTAL, je me dis que José Bové et Eva Joly n’ont rien à faire dans cette galère et qu’ils se font avoir !
A ce sujet vous pouvez trouver plus d’informations sur les choix libéraux de Cohn-Bendit ici : http://www.frontdegauche.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=352:europe-ecologie-les-verts-passent-au-ni-droite-ni-gauche-&catid=83:notes-de-campagne&Itemid=120

Concernant le réchauffement climatique par exemple, l’Europe (contrairement aux USA) a décidé de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% d’ici à 2020.
Devant l’urgence de la situation, onze ONG viennent de lancer un appel pour que ce chiffre passe à au moins 40% d’ici à 2020. Elles comptent recueillir un million de signatures d’ici le sommet mondial de Copenhague en décembre prochain.

« Le dérèglement climatique n’est pas qu’une histoire d’écologistes mais d’amoureux du genre humain », a indiqué lundi Serge Orru, directeur général du WWF-France, pour justifier l’association du WWF ou de Greenpeace avec Médecins du Monde, le Secours catholique, Oxfam ou Action contre la Faim (ACF).

« Déjà, 98% des catastrophes dites naturelles sont liées au climat : d’ici 2015, 375 millions de personnes pourraient en être victimes », explique Luc Lamprière, directeur d’Oxfam-France.

« En 30 ans, le nombre de catastrophes naturelles a été multiplié par 4, et celui des victimes est 40 fois plus élevé dans les pays en développement que dans les pays développés », renchérit François Danel d’ACF, insistant sur les « effets déjà visibles » du réchauffement sur le terrain.

Pour Pascal Husting, directeur de Greenpeace France, chefs d’Etat et de gouvernement devront s’engager à Copenhague, non seulement sur des objectifs de réduction mais aussi sur l’aide aux pays les plus vulnérables, petites îles, Afrique et certaines régions d’Asie.

« C’est un appel à la responsabilité politique : il ne faut pas négocier avec le changement climatique, mais agir ».

L’appel est également co-signé par la Fondation Nicolas Hulot, les Amis de la Terre, le Réseau Action Climat, Care, le Secours catholique et la Fédération internationale des droits de l’Homme.

Signez la pétition ici :

http://www.copenhague-2009.com/copenhague-2009


Dernière chose : connaissez-vous ces écologistes de gauche qui font partie du groupe GUE (Gauche Unitaire Européenne) au parlement européen ? 

NGL (Gauche verte nordique) : http://www.nordic-green-left-alliance.org/en/platform.htm

Extrait de leur profession de foi : 

« Nous voulons une société fondée sur la prise de conscience sociale. Malgré les importantes réalisations de ces derniers siècles, la société européenne d’aujourd’hui est de plus en plus caractérisé par l’élargissement du fossé entre riches et pauvres, l’augmentation des niveaux de chômage et l’exclusion sociale, la destruction systématique de l’environnement naturel, de plus en plus d’aliénation du processus politique et la menace de le racisme et le nationalisme réactionnaire. Nous voulons une société de bien-être basée sur une répartition équitable du travail et du revenu, la subordination de l’économie de marché aux besoins des êtres humains, l’accent étant mis sur l’appropriation sociale et collective dans le cadre d’une économie mixte, et la reconnaissance de notre obligation envers l’environnement, le monde en développement et les générations à venir. »




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