la reine Élisabeth II est un vététran de la 2° guerre mondiale,
il n’y a pas que nicolas qui ne connaisse rien à l’histoire !
des milliers de jeunes américains, de britanniques, canadiens, néo-zélandais, australiens... ont donné leur vie lors du débarquement pour libérer la france.
à défaut de mémoire, on pourrait au moins avoir un peu de respect envers cette vieille dame, qui comme beaucoup de jeunes de son époque, a participé à la défense de son pays avec un courage tranquille, et n’a pas quitté le poste que son rang de naissance lui avait attribué.
- En septembre 1939, la guerre est imminente, la petite Élisabeth est
alors envoyée en lieu sûr, loin de ses parents qui désirent rester à
Londres et affronter les bombardements avec leur peuple[6].
En avril 1942, la princesse Élisabeth se voit nommée, le jour de son 16e
anniversaire, colonel en chef de la garde des grenadiers. Elle révise,
inspecte les troupes pour la première fois de sa vie. C’est la première
activité officielle de la future reine du Royaume-Uni.
À l’âge de 18 ans, elle s’enrôle dans la Auxiliary Territorial Service
comme apprentie conductrice d’ambulance et comme mécanicienne. Elle
conduit également des camions militaires. Cela fait d’elle, aujourd’hui, « le seul chef d’État au monde ayant porté l’uniforme pendant la Seconde Guerre mondiale ».[7
durant le «
blitz, sa mère,
Queen Mum »
En juin 1940, refusa énergiquement de partir se réfugier au Canada avec ses deux
filles pendant que le roi resterait à Londres, comme cela avait été
suggéré. Elle préféra inspecter inlassablement les dégâts faits par les
bombardement allemands, subir même le bombardement du palais de Buckingham le 13 septembre 1940,
s’entraîner au tir avec le roi dans le parc du palais et montrer à
l’occasion à ses visiteurs le revolver dont lui avait fait cadeau le
Premier ministre Winston Churchill.
Par sa vaillance et sa détermination à soutenir la résistance
britannique face au Blitz, elle représente pour Hitler au début des
années 1940 ’la femme la plus dangereuse d’Europe’. Elle encouragera la
transformation temporaire de la demeure familiale de St Paul’s Walden
Bury en hôpital de campagne, et l’enrôlement en mars 1945 de sa fille
aînée dans le Service de transport auxiliaire, projet qui était
combattu par le roi."
-
Pendant la Seconde Guerre mondiale le palais a été bombardé sept fois et était une cible désignée : les nazis
pensaient que la destruction de Buckingham Palace démoraliserait la
nation. Une bombe explosa dans la cour intérieure pendant que George VI
et la reine Élisabeth résidaient au palais. Beaucoup de vitres furent
soufflées mais il n’y eut aucun dommage sérieux. Toutefois, ces
incidents ne filtraient quasiment pas en temps de guerre. Le
bombardement le plus grave et médiatisé était la destruction de la
chapelle du palais en 1940.
Cet événement fut montré dans tous les cinémas d’Angleterre pour
montrer la souffrance commune des riches et des pauvres. Le roi et la
reine étaient montrés en train d’inspecter leur demeure bombardée, la
reine souriante dans une veste immaculée et portant un chapeau assorti.
C’est à ce moment là que la reine dit : « Je suis contente que nous
ayons été bombardés. Maintenant je peux regarder l’East End dans les
yeux. » On voyait la famille royale partager les mêmes moments
difficiles que ses sujets, comme le rapporte le journal The Sunday
Graphic :
« Le Roi et la Reine ont subi l’épreuve qui est arrivée à leurs
sujets. Pour la seconde fois un bombardier allemand a essayé de
répandre mort et destruction dans la demeure de Leurs Majestés. […]
Quand la guerre sera terminée, le danger commun que le Roi George et la
Reine Élisabeth ont partagé avec leur peuple restera un souvenir des
plus chers et une inspiration pour les années à venir. »
— Le rédacteur en chef
Si elle
[elisabeth 2 ]incarne aujourd’hui encore tout le prestige de la monarchie, son
existence n’a rien d’un conte de fées. Dès l’âge de 14 ans, en pleine
Seconde Guerre mondiale, elle tient son premier discours aux enfants du
Commonwealth réfugiés et chassés par les combats qui font rage. Elle
s’adresse à eux sur les ondes radio de la BBC.
Puis, vers la fin de la seconde guerre mondiale, elle rejoint l’armée de réserve, à 19 ans, comme conductrice, sous le matricule 230873.
- Comme l’avait laissé entendre le communiqué de Buckingham Palace publié récemment, la Cour d’Angleterre
n’a guère apprécié l’absence d’invitation à la cérémonie organisée dans
le cimetière militaire américain de Colleville-sur-Mer, dans le
Calvados. C’est que la reine incarne toute l’histoire du dernier
conflit mondial. N’est-elle pas le seul chef d’Etat encore en activité
qui a connu tous les artisans du « D-Day » ; Eisenhower, Churchill,
Montgomery et Charles de Gaulle ? A la fin 1944, à 19 ans, Elizabeth Alexandra Mary Windsor avait rejoint l’armée de réserve comme conductrice de camion.( LE MONDE | 03.06.09 | 16h29)