Quelle honte de voir ainsi de soi-disant journalistes s’en prendre avec une telle insolence à un membre du gouvernement. Il n’est pas toujours bon de dire ou de chercher la vérité, Messieurs les journalistes, et il faut parfois savoir rester à sa place.
Ce conseil vaut bien entendu pour les internautes, qui devraient commenter de façon constructive l’attitude de Madame la ministre Nadine Morano. En lui donnant quelques orientations, par exemple, sur la couleur de sa blouse (sans en contester pour autant la forme, extrêmement élégante). Mais pas en se lançant dans de faciles invectives depuis un clavier, alors que Madame la ministre, à l’égal de l’ensemble du gouvernement, se consacre de toute son intelligence, de tout son esprit et, osons le dire, de toute son âme, à améliorer le sort de chacun d’entre nous.
Nous ne pouvons que reprendre le raisonnement de Monsieur le président Nicolas Sarkozy, qui parlait du sacrifice des élus, et du sien en particulier, lequel n’a de comparable que celui des religieux et des religieuses, qui prient pour chacun d’entre nous quelles que soient ses convictions propres, avec une générosité et un désintéressement sans faille, tels des saints.
Oser ainsi tancer vertement une personne toute de générosité vêtue, investie dans son apostolat ministériel telle une Mère Teresa libérale, avec le courage politique d’une Simone Veil et l’intelligence du langage d’une Simone de Beauvoir, est de l’ordre du blasphème. Quel exemple les internautes donnent-ils à leurs enfants, quand le président de la République et son entourage, tout à leur vocation altruiste, sont des modèles de probité, de retenue, de décence, de respect des petits et des faibles, d’humilité, de douceur et, sans doute, d’humanisme absolu ?
Alors, reprenons nos esprits, ouvrons les yeux et sachons admirer la grande œuvre dans laquelle se sont engagés avec vaillance ces femmes et ces hommes d’exception qui travaillent au mépris de leur santé, pendant que nous dormons ou maugréons égoïstement. Nadine, ô Nadine, nous sommes tous avec vous et clamons votre nom d’une seule voix, telle une louange et un chant d’espoir pour les générations qui viennent. Merci !