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Commentaire de roungalashinga

sur Dire non à la burqa, c'est aussi dire non au fondamentalisme Chrétien


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Rounga roungalashinga 24 juin 2009 12:09

En France plus encore qu’ailleurs, le port de la burqa relève au-delà de la religion d’un acte politique. La burqa ne soustrait pas la femme aux regards des hommes pour la protéger : elle soustrait avant tout un individu au regard de la société et nie à celle-ci la légitimité, le pouvoir, et la responsabilité de connaître et protéger cet individu.

En quoi la société perd-elle sa légitimité à protéger une personne dès lors qu’elle revêt une burqa ? En quoi y perd-elle son pouvoir. Elle ne peut l’identifier, certes, mais pourquoi est-ce que cela chagrine tant tous les trouillards ? Les gens que vous croisez le matin dans le métro vous « identifient »-ils ? Non : ils voient votre visage, mais ils n’en ont rien à foutre.
La phrase amalgame confusément trop de termes, ce qui donne un sérieux coup à la solidité de l’argumentation.

Que cet individu soit consentant ne change rien sur le fond de cette évidence : fondamentalement - et le terme s’impose -, la burqa marque la négation absolue de la République en inscrivant un individu en-deçà ou au-delà des lois.

Pouvez-vous préciser de quelles lois vous parlez ? La loi est la même pour tous, burqa ou non, il me semble, non ?

La seule question à laquelle j’aimerais avoir une réponse claire, c’est : ai-je le droit de me promener dans la rue en masquant mon visage ? Si la réponse est non, alors le cas de la burqa n’a pas besoin d’être légiféré, et si oui, alors pourquoi créer ue loi visant les musulmanes, à travers une minorité de celles-ci ?


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