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Commentaire de Marianne

sur Quand Boris Vian désertait


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Marianne Marianne 4 juillet 2009 13:47
Extrait de : « Je voudrais pas crever » :

S’il pleuvait des larmes

s’il pleuvait des larmes
lorsqu’on tue un enfant
s’il pleuvait des larmes
au rire des méchants
sur la terre entière
en flot gris et glacés
des larmes amères
roulerait le passé

Pour ma part, en dehors des chansons de Vian, je garde un très bon souvenir de son roman : « Et on tuera tous les affreux » (1948)

Résumé (Wikipédia) du livre :

L’histoire prend place dans une boîte de nuit de Los Angeles. Le héros, un jeune bellâtre du nom de Rock Bailey, est la coqueluche des demoiselles. Pourtant il se refuse à elles, désirant conserver sa virginité jusqu’au jour de ses vingt ans. Ce soir-là, il sera drogué et enlevé dans la clinique du docteur Schutz où on le forcera à faire l’amour avec une magnifique fille, ce qu’il refuse de faire, après quoi Rocky décidera de mener son enquête avec son ami Gary et Andy Sigman, un chauffeur de taxi qui l’a aidé, sur le docteur Schutz et ses expériences suspectes...

À la différence des autres romans signés Vernon Sullivan, qui sont écrits dans le plus pur style des romans noirs américains de l’époque, Et on tuera tous les affreux en est un pastiche burlesque, très drôle, avec de nombreuses péripéties et retournements de situation. Il se rapproche beaucoup plus du style employé par Boris Vian dans ses autres romans (L’Automne à Pékin, etc.)




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