Salut Fonzi,

A vous lire, et avec tout le respect, c’est vraiment vous qu’on prendrait pour un fou ! Vous semblez bien exalté ! Quel style ! Simplement, ARRETEZ DE CRIER, CA CASSE LES OREILLES. Merci !

Bon, pour en revenir à cette histoire de Baxter... A part de me traiter de « fou », « taré », « grand malade », « dingue » ou « dément », qu’apportez-vous comme élément pour me convaincre que la recombinaison de virus n’a pas pu être accidentelle ?

Etes-vous spécialiste de biologie moléculaire ? Si c’est le cas, merci de détailler vos arguements, je suis moi-même scientifique avec quelques années de biologie, je vous assure que je suis capable de les comprendre.

Si vous ne l’êtes pas, je suppose que vous tirez votre certitude d’articles publiés par des spécialistes reconnus ? Dans ce cas, merci de mettre des liens, des scans, des citations, que sais-je.

Ou bien avez-vous lu ça sur un autre site de « journalisme citoyen », sous la plume d’un autre exalté qui avait lui-même lu ça sur un site altermondialiste qui le tenait d’une interview d’un militant anticapitaliste en ligne sur un forum anti-conspirationiste auquel on accède par un lien en bas d’une tribune sur www.reopen911.com faisant elle-même référence à... AgoraVox ? Une info surtie de nulle part qui fait le tour de la « blogosphère » et qui devient force de vérité par le seul fait que tout le monde la répète ? On appelle ça un Hoax, vous savez ??

Pour l’histoire des tests bactériologiques des britanniques... C’est effectivement un fait. J’en ai entendu parlé il y a déjà presque 20 ans, lorsque je passais mes vacances au large de Gruinard Island en Ecosse, île encore en quarantaine après des tests du virus de l’Antrax. Bon, pour autant que j’en sache, il s’agissait de se préparer à une éventuelle attaque bactériologique des Russes. Les autorités disent qu’elles pensaient à l’époque que ces campagnes étaient sans le moindre risque ; peut-être est-ce vrai, peut-être pas, peut-être savaient-elles qu’il y avait un risque mais ont-elles estimé en leur âme et conscience qu’il était légitime de prendre ce risque pour se préparer à une menace bien plus grave. C’est tellement facile de crier au scandale quand on est bien au chaud derrière son clavier et qu’on a jamais eu à faire face à de telles responsabilités. C’est un dilemne auquel tout gouvernant, je dirai même toute personne ayant un minimum de responsabilité, doit faire face un jour : sacrifier quelque uns pour (espérer) en sauver un plus grand nombre. C’est même le dilemne central du pouvoir, qui existe depuis l’origine de la civilisation.

Je vous prends au mot : à mon tour, cher Fonzi, de m’ecuser d’être dur, mais c’est une réalité bien triste : le sacrifice d’individus innocents est parfois nécessaires pour sauver le groupe. Si vous ne comprenez et n’acceptez pas cela, c’est que c’est vous qui vivez dans le monde tout rose de Disneyland. Et toc.

Ensuite, sur votre diagnostic du déclin de l’occident, c’est aussi le constat que je fais, et ce n’est pas forcémment un mall, ni un biend ’ailleurs, juste un phénomène aussi naturel que le cycle des saisons. Pas de quoi en faire un fromage, essayons de l’accomapgner en douceur en nous préparant à la suite plutôt que de foutre le feu et de nous entre-déchirer.