Votre
commentaire est pertinent, malheureusement trop emprunt de néologismes qui
apportent la confusion.
Sur la forme et les termes utilisés :
Par exemple « système démocratique » n’a pas de sens (surtout
aujourd’hui dans notre société adepte de la L.Q.R. définie par Eric Hazan).
En effet, le mot « système » peut être interprété comme une
doctrine, une idéologie, une opinion, une philosophie ou encore une théorie.
Les choix sont nombreux et les sens multiples.
Mais associer « démocratique » à ce dernier, est une ineptie, une
absurdité.
Qu’est-ce que le mot « démocratique » ? D’après le dictionnaire
Robert (à utiliser pour les mots génériques), c’est :
1°) Qui appartient à la démocratie (doctrine ou organisation politique),
ou
2°) Conforme à la démocratie ; aux intérêts du peuple, ou encore
3°) Du peuple ; qui n’est pas l’aristocratie, ... (enfin un peu de précision)
Bref, « système démocratique » n’a pas de réalité. Cette association de
mots représente une trop grande combinaison de sens.
En revanche, si vous parlez de doctrine de la démocratie représentative, ou de
doctrine de la démocratie direct, ou encore de doctrine de la démocratie
autoritaire, alors là je peux arriver à comprendre ces différents sens (même si ces termes sont peu
à peu vidés de leur contenu par des communicants, appelés
« journalistes »).
Sur le fond :
Pour sortir
de la L.Q.R. et
pour définir la démocratie, je préciserais qu’en en grec, c’est le pouvoir du
peuple (demos = le peuple, kratos = le pouvoir), un système politique ou une
forme de gouvernement dans lequel la souveraineté appartient au peuple. « La
démocratie c’est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. »
(Périclès – D.D.H. de 1789, préambule de la constitution de 1958).
Si cette
définition d’une démocratie représentative, peut avoir votre adhésion, il faut
savoir que nos représentants sont irresponsables, au sens juridique du terme.
C’est à dire que les citoyens ne peuvent pas demander, à ces derniers, de
rendre des comptes sur telle ou telle décision prise pendant l’exercice de leur
pouvoir, même si ces dernières ne se conforment pas à leur programme politique
(Art. 26 et 63 de la
Constitution de 1958).
Cela
s’appelle l’impunité, qui se traduit en langage juridique par un pouvoir
autocratique.
Quand on
analyse les orientations politiques
choisies par nos « représentants irresponsables » (les cosmocrates
comme les défini Jean ZIEGLER) et que l’on étudie notamment l’utilisation des crédits
collaborateurs (montant moyen alloué environ 6000 €), alors on peut
conclure à une pratique de népotisme (ce que vous appelez corruption), qui se
traduit en langage juridique par un pouvoir oligarchique.
En conclusion,
les mots « système démocratique » représentent un néologisme, ils ne
peuvent être compris par ceux qui attachent une importance à la sémantique. La France est dirigée par des
irresponsables dans un système oligarchique, avec ça, vous êtes heureux. De là,
à croire que ces oligarques seraient subitement emprunts d’une certaine éthique
et seraient prêts à rendre des comptes aux citoyens, il est fort à penser que
cela est une ânerie.
Si le
système peut évoluer dans une voie plus démocratique au sens réel du terme
(graal inaccessible), ce n’est sûrement pas en comptant par nos représentant
actuels, qu’ils soient de droites ou de gauches (institutionnels comme on les
appelle).
La solution
naîtra certainement, en dehors des cercles de réflexion ou cénacles, composés
d’intellectuels boursouflés, adeptes de la pensée du reniement, qui composent
ou espèrent qu’une chose être les favoris de la cour oligarchique.