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Commentaire de Emmanuel Goldstein

sur Les primaires à gauche : Placer les citoyens au cœur du débat des idées


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Emmanuel Goldstein Emmanuel Goldstein 12 août 2009 11:42

Je pense que ceux qui veulent désigner leur candidat socialiste n’ont qu’à s’inscrire, pour 20 euros, au PS, aussi simplement que par quelques clics sur internet. Pour moi, c’est un faux débat - créé par les strauss kahniens MM Moscovici et Ferrand, qui y voient un coup de com’ facile - vu que des primaires auront bien lieu, selon des modalités ouvertes et démocratiques, et qui y voient un moyen facilité de faire désigner DSK, peu populaire au sein du PS (à juste titre) mais bénéficiant d’une aura auprès de certains publics de droite qui pourraient être tentés de venir le désigner.

Le PS n’est pas une coquille vide, contrairement à ce que certains veulent faire croire en ce moment, suivant la tendance propagandiste de la droite et de leurs médias affiliés (la majeure partie étant tenue par des groupes militaro-industriels alliés de la droite), bien qu’ils n’aient jamais mis les pieds au PS. Ce dernier parti est tout à fait capable de se décider en interne, par vote démocratique, et il est extrêmement ouvert à ceux qui veulent venir désigner leur candidat favori.

tout cela, c’est du blabla, du faux buzz, puisque des primaires auront bien lieu, ouvertes à tous les socialistes et sympathisants socialistes ayant cotisé à temps (6 mois avant le vote)...

Après, si des partis de gauches font des accords avec le PS pour ne pas présenter de candidat supplémentaire, le PS peut se mettre d’accord pour que toutes les personnes déjà inscrites dans ces partis « frères » puissent voter aux primaires socialistes.

Mais désolé, on ne va pas faire voter d’autres partis si, après le vote, ils présentent également un candidat concurrent. Et rien ne leur interdirait. Nous nous serions fait avoir puisque nous aurions dilué nos voix, nous serions confrontés à des problèmes de fraude électorale puisque nous n’auront pas les moyens de contrôler les listes des autres partis qui voteraient à cette primaire ouverte. Ce sont des contraintes techniques d’organisation de vote qui sont essentielles au bon fonctionnement démocratique.

On reproche au PS ses divisions, et donc sa trop grande démocratie interne. Il faut un minimum de cohérence. On ne peut pas demander un leader socialiste fort qui puisse rassembler d’un côté, et une ouverture des vannes qui ne ferait qu’accentuer la cacophonie, alors même que des solutions très simples existent qui permettent à n’importe quel sympathisant socialiste de s’inscrire pour désigner leur candidat aux prochaines primaires, qui auront lieu exactement comme en 2006.


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