Pour ma part, je rapprocherai plus cette affaire du cas AZF que du cas Coupat comme la suggéré un lecteur précédent.
N’oubliez pas leur lettre d’adieu : « »Comme une « force de dissuasion » n’est perçue comme crédible que si
elle est effectivement réelle, nous avons formellement décidé qu’à
notre réapparition notre propre « force de persuasion » reposerait
désormais sur une matérialité effective et tangible et qu’aucune parole
ne sera plus formulée par AZF qui ne repose sur la stricte réalité« .
»La publicité ne nous gène (sic) guère mais n’intéresse personne.
Lorsque nous le demanderons, payez donc sans façons et n’en parlons
plus, sinon la France surpassera sans gloire les tristes records
espagnols.
"Comprenez donc bien que nous n’entendons nullement renoncer à obtenir
la somme qui nous est nécessaire que vous devriez plutôt considérer
comme une « subvention », un formidable retour d’ascenseur étant possible
pour le gouvernement français avant la fin des deux années qui
viennent, cela bien sûr si son sommet se montre intelligent et
courageux. Dans le cas contraire d’autres sauront bien en profiter« .
»Sans rancune et à bientôt« .
»le porte parole d’AZF« »
La manipulation étatique dans cette affaire est possible mais elle me parait peu probable du fait de la durée d’humiliation de l’Etat qui l’affaiblit plus qui ne le renforce.
Il y a manipulation certes, mais d’ou vient-elle, on ne le sait. Mon avis est qu’il ne s’agit ni d’une histoire d’argent, ni d’une histoire de vengeance mais d’un processus de déstabilisation lent et progressif. Il se pourrait qu’à terme cela soit plus bénéfique pour le peuple que le contraire.
Piste : dans le cas AZF comme dans celui des lettres de menaces, les auteurs ont l’air, pour l’instant, de largement surclasser les capacités des services de police...la structuration atomique du matériaux constituant les balles pourrait donner un indice précieux.