Trés intéressant...
"...Pour certains libertariens, comme Murray Rothbard,
l’école publique représente un réel danger pour la liberté, car elle
repose sur des croyances d’un faux libéralisme issu du dix-neuvième
siècle et par des auteurs utilitaristes comme Jeremy Bentham et des auteurs positivistes.
« Le libertarien, alors, se fondant sur la tradition
libérale classique ancienne, ne doit pas seulement abandonner
l’utilitarisme et le positivisme ; il doit aussi abandonner cette
tendance du culte de la démocratie et d’une haine irraisonnée envers le
catholicisme qui le mène, entre autres défauts, vers la croissance d’un
vaste fardeau d’étatisme et de tyrannie, l’école publique. »
— Murray Rothbard, Conservatism and Freedom : A Libertarian Comment[2]
Pour les libertariens, il est injuste de forcer une personne, via l’impôt,
à financer l’éducation d’autrui. L’enseignement est donc un service
comme les autres, que des individus ou des entreprises VENDENT à des
clients. S’il était appliqué, ce modèle aurait de nombreux avantages
sur le plan de la qualité de l’enseignement. Outre les bénéfices tirés
de la concurrence entre établissements scolaires et écoles de pédagogie, la délivrance des principaux diplômes ne serait plus un monopole, ce qui permettrait de valoriser de manière optimale les acquis des étudiants.
Le financement des études qui pourrait résulter de ce système
est aussi supérieur à la formule de l’instruction publique gratuite. Ce
marché, en plus d’intéresser les banques,
pourrait voir fleurir les associations délivrant des bourses aux
étudiants. Dans les deux cas, l’obtention de prêts serait soumise à la
capacité des candidats à convaincre les prêteurs, et donc à fournir des
résultats. Ce principe de responsabilisation favoriserait la réussite
scolaire et permettrait aux plus méritants de poursuivre des études..."