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Commentaire de Catherine Coste

sur « Le don d'organes, on peut en parler, il n'y a pas de tabous »


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Catherine Coste Catherine Coste 23 septembre 2009 10:19

Inattendu, en effet, de se retrouver au mileu de la chaîne alimentaire en tant qu’être humain ! Mon frère appelle, tout comme vous, les conducteurs de scooter imprudents (il y en a beaucoup à Nice) des « donneurs d’organes ».

Cet aspect cannibale de la chose prouve bien que les transplantations ont un petit côté transgressif ...

Au fait, j’ai été surprise, il y a quelques années, d’entendre un chirurgien transplanteur dire : le bloc des « maîtres » et le bloc des « esclaves », pour parler du bloc où les receveurs d’organes étaient opérés, tandis que le bloc des « esclaves » faisait référence au bloc où les chirurgiens prélevaient les organes sur les donneurs en état de mort encéphalique. D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi je parle à l’imparfait. Sans doute un réflexe d’autocensure. Cette expression a toujours cours, car elle a été prononcée à l’Académie Nationale de Médecine par un chirurgien transplanteur en mai 2009 ...

Cohésion sociale, donc ...


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