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Commentaire de T.B.

sur Clémentine Autain : l'autre femme de cette présidentielle ?


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T.B. T.B. 21 novembre 2006 11:10

CLEMENTINE AUTAIN

État civil : Clémentine Autain est la fille de la comédienne Dominique Laffin et du chanteur Yvan Dautin. Son oncle François Autain est sénateur Mouvement républicain et citoyen (chevènementiste) de Loire-Atlantique, ancien député et ancien ministre de François Mitterrand. Son grand-père André Laffin, dentiste, a été député de droite dans l’Yonne.

Enfance et jeunesse : À l’âge de 10 ans, Clémentine Autain voulait être chanteuse comme son père, Yvan Dautin. Au sein du groupe d’enfants, Abbacadabra, elle reprenait des chansons du groupe Abba sur les plateaux de télévision. Elle enchaîna disques, concerts et un feuilleton.

Parallèlement, elle baignait aussi dans la politique grâce aux relations de ses parents avec Jack Ralite et Alain Krivine. Son père est alors un militant mi-anarchiste, mi-LCR.

En 1985, elle n’a que 12 ans lorsque sa mère meurt d’une crise cardiaque.

À dix-sept ans, elle quitte le domicile familial et, le baccalauréat en poche, s’engage dans des études supérieures en histoire.

Le militantisme : Elle milite alors à l’Union des étudiants communistes.

En 1994, à 21 ans, elle est victime d’un viol sous la menace d’une arme blanche aux abords de l’université de Paris VIII. Elle se rapproche alors du Collectif contre le viol et s’implique dans le mouvement féministe. Elle fera du MLF son sujet de mémoire de son DEA d’histoire.

Ensuite, elle décide de créer, en 1997, un nouveau mouvement féministe, appelé Mix-Cité, dont elle devient coprésidente. L’association se fait connaître en protestant contre l’utilisation de mannequins vivants dans les vitrines des Galeries Lafayette.

En 1997, elle participe aux législatives contre Christine Boutin (UMP) comme suppléante d’une candidate soutenue par le mouvement de Noël Mamère . Elle a été collaboratrice de Georges Mazars, sénateur du Tarn puis celle de Cécile Silhouette conseillère de Paris, élue d’Ensemble pour une gauche alternative et écologiste. Elle a également été proche de la Gauche socialiste, tendance Jean-Luc Mélenchon, mais sans jamais adhérer au PS.

Elle participe à la Fondation Copernic, un club de réflexion de la gauche radicale et à différentes initiatives à gauche : le RAP avec Jacques Kergoat, SELS avec Philippe Corcuff ou l’experience dite de Ramulaud. Elle écrit dans L’Humanité.

En 2001, le parti communiste lui propose de prendre la tête de liste dans le XVIIe arrondissement contre Françoise de Panafieu, qu’elle décrit comme une « grande bourge » d’un « mépris de classe effroyable ». Elle est battue avec 35% des voix mais est récompensée par le nouveau maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, qui en fait l’adjointe à la jeunesse au maire de Paris. Elle n’a alors que 27 ans.

Signataire du très controversé Appel des indigènes de la République, elle a finalement retiré sa signature en constatant la présence de celle de Tariq Ramadan.

Elle participe aux événements organisés par le Conseil représentatif des associations noires de France, le CRAN.

En 2005, elle fait campagne contre le Traité constitutionnel européen. Elle a ensuite participé aux collectifs du 29 mai et au collectif national d’initiative pour un rassemblement anti-libéral de gauche et des candidatures communes.

Très présente sur les plateaux de télévision, notamment sur les plateaux de l’émission d’i-Télé N’ayons pas peur des mots, donnant la réplique à Philippe Tesson, sa notoriété se développe rapidement.

Clémentine Autain apparaît comme une candidate possible pour une union de la gauche antilibérale. Elle s’est ainsi déclarée prête à être candidate à l’élection présidentielle lors de la réunion du collectif national d’initiative pour un rassemblement anti-libéral de gauche et des candidatures communes où étaient présents nombre de collectifs locaux, le 10 septembre 2006, estimant qu’elle répondait à l’exigence d’une partie des militants de ne représenter aucun parti. Elle se propose d’être la candidate anti-libérale à l’élection présidentielle, persuadée d’être mieux placée que Marie-George Buffet, Patrick Braouezec, Yves Salesse ou encore José Bové « pour faire la synthèse » des sensibilités.

Source Wikipédia. Coùt : quelques clics et zéro euro.


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