Bonjour,
La majorité des gens veulent faire le bien, vivre de bonnes choses, avoir de bonnes pensées et prendre les bonnes décisions. Ils s’y efforcent en donnant le meilleur d’eux-mêmes, pourtant cela n’arrive pas et n’a que peu ou pas de répercussions dans le monde tangible.
La croyance la plus naïve qui nous prédispose à des souffrances continuelles, consiste à vouloir considérer que tous les humains sont fondamentalement bon. En faisant allègrement abstraction des 4 pour cents de psychopathes qui vivent parmi nous, en cultivant notre ignorance des paramètres qui nous permettent de les reconnaître comme tels, nous sommes de fait les premiers responsables des méfaits qu’ils nous font subir.
Trompés par l’image classique du psychopathe violent véhiculée par la sous-culture Hollywoodienne (« Le silence des agneaux » entre autres), nous baissons facilement la garde lorsque nous sommes confrontés à des individus sans conscience, n’éprouvant ni culpabilité, ni remords, sans aucune moralité et avec un sens des responsabilités à vous glacer d’effroi.
La conscience de faire souffrir autrui et la capacité de restreindre nos actions et nos pensées selon cette conscience est la plus développée des fonctions d’humanisation, celle là même qui semble faire défaut aux « sociopathes » de tout poil.
Il apparait comme une évidence que les méthodes de terreur psychologique et l’arrogance pathologique dont font montre ceux qui sont résolus à nous dominer nous privent de notre capacité à réagir de façon adéquate.
Tenir pour acquis inéluctable la présence de « sociopathes » parmi nous, et les intégrer comme composante de la normalité est une façon clinique subtile mais erronée d’envisager les choses. Les personnes malades ne sont pas celles qui subissent la torture psychologique et tentent tant bien que mal de s’en préserver, mais celles qui la font subir.