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Commentaire de axion

sur Le principe de précaution, du simple bon sens


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axion (---.---.174.250) 25 novembre 2006 09:02

Le coût d’un produit ne résulte pas uniquement du coût de fabrication, mais aussi du coût d’étude de ce produit.

Dans le coût d’étude, il faut inclure les coûts de R&D, mais aussi les coûts de certifications du produit (l’assurance de la conformité avec des normes). (Dans la pharmacie ou l’agroalimentaire, ces coûts sont énormes comparitvement aux seuls coûts de fabrication, raison pour laquelle les entreprises tirent la gueule vis à vis des génériques (facile de copier, quand on a pas investit dans les coûts colossaux de certification).

Il y a quelques années, via des obligations de recyclage données aux industriels, le coût de quelques produits contient ces obligations de recyclage (comme le coût de l’electricité d’origine nucléaire, qui inclus les coûts de démantèlement), les coûts de recyclage dans l’automobile, etc.

Evidemment, via de nombreux lobbies, de nombreux industriels sont épargnés par ces obligations, situation qu’il faudrait rétablir afin de mettre l’ensemble de l’industrie sur un pied d’égalité.

Sur les coûts de la pollution engendrée par la fabrication ou la consommation de produits (ou de services), la législation est balbutiante. Des lobbies considérables (comme l’agriculture, qui est responsable de pollutions considérables, coûts aujourd’hui supportés par l’ensemble de la population, notamment via des stations de traitements de l’eau polluée par les rejets agricoles qui ont couverts la France, au bénéfice des agriculteurs (qui n’en supportent pas le coût) et au détriment de tous les autres (qui payent pour eux) (mais, via la PAC, c’est pas nouveau)).

Les industriels, via les réglementations des rejets, se doivent de retraiter leurs éffluents.

Reste les effets induits et non prévus à l’origine (le CO2 en fait parti) sur lequel des solutions doivent être implémentées (bcp de propositions existent).

Bref, tout cela pour dire que la situation n’est pas « anormale », et qu’elle est seulement une évolution naturelle du fonctionnement de notre société.

Evidemment, on a pas été capable d’aller suffisamment vite, et la situation est peut-être déjà catastrophique.

Sur ce point, nous sommes tous responsables, car les rapports des scientifiques n’ont pas manqués.

Axion


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