De l’activité il y en à ou en aurait, le problème c’est le couplement de l’activité avec les revenus.
Il y a quelques années, je refaisait une toiture dans un village pour une entreprise, les propriétaires de la maison était crédibles pour faire un emprunt (touriste en résidence secondaire) bon pour nous, du travail un salaire. A quelques rues plus loin un papy d’un certain âge était sur son toit pour remettre en place quelques tuiles pour éviter des fuites, il n’avait pas l’air bien assuré sur ses jambes et j’ai trouvé ça scandaleux, certainement qu’il n’avait pas les moyens de faire refaire son toit qui fuyait ( ou alors c’était un vieux pingre qui préférait prendre des risques plutôt que de payer, il y en à aussi).
Bon, j’ai considéré qu’il ne devait pas avoir les moyens.
J’ai eu l’occasion de faire de menus travaux dans bon nombre de maison de « paysans » et autres retraités et je peux vous dire que du travail il y en à dans ce domaine, rien que pour donner des conditions de vie décente, sans luxe.
Mais sans doute ce papy n’ayant pas eu « l’intelligence » de gagner du fric, n’ayant pas été assez malin pour placer ses petites économies dans des placements juteux, n’a pas « mérité » d’être servi par la société pour qu’il ne pleuve plus dans son lit.
Je suis allé le voir le soir et m’a assuré qu’il avait remédié son problème de fuites sur son toit pourri.
Je ne pouvait pas refaire son toit, car pour cela il aurait fallu qu’il me paye, c’est normal, comme tout le monde le pense. Là ça m’a posé question et l’association travail/revenu à commencé à me sembler étrange. Je n’ai pas les moyens de faire une étude économique qui permettrais de répondre à ce qui est devenu de nos jours une incongruité, à mon sens, mais certainement que ça doit être faisable.
Ce serait certes, une révolution des mentalités, mais ne serait-ce pas là un préalable à toutes recherches de solutions ?