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Commentaire de Galuel

sur Inverser la vapeur


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Galuel Galuel 19 décembre 2009 14:20

-> Pas du tout, la monnaie est la monnaie, pas les biens.« 
 Vous citez des théoriciens qui produisent de dogmes.

—> Pas du tout encore une fois c’est une définition. : »La monnaie est une quantification mathématiquement contrôlée des échanges de bien« . La monnaie mesure les »Echanges" de biens, pas les biens eux mêmes. De la même façon la vitesse n’est pas la distance (d’ailleurs la notion de vitesse a mis du temps à s’imposer, le blocage existe cf le paradoxe de Zénon).

« Si vous n’en voulez pas rien ne vous oblige à vendre vos biens dans cette monnaie, »
Et si vous me proposez une grande quantité de monnaie pour mes biens, qui me permet d’acheter d’autres biens qui me semblent devenus bon marché, du fait de la possession d’une quantité de monnaie importante ? Cela s’appelle l’inflation, donc la perte de valeur d’une monnaie.

-> Et alors ? Une légère inflation incite à la circulation de la monnaie, ça s’appelle la monnaie fondante. 5% ans de dividende monétaire est une vitesse suffisamment faible pour éviter l’excès de l’hyperinflation. par ailleurs rien ne vous empêche d’acheter un bien intermédiaire si ne savez pas quoi faire de votre monnaie dans les 15 ans qui viennent.

Là, je ne suis pas d’accord. Je vous ai expliqué que c’était l’objectif de la banque centrale, cela ne veut pas dire qu’elle y arrive ; vous qui êtes un physicien, vous comprenez l’importance du temps de « feed back » pour réagir à l’évolution du phénomène observé. Vous citez une situation de résonnance, c’est le cas à certains moments lorsque les banques centrales sont pro-cycliques et non lorsqu’elles sont contre-cycliques.

-> C’est le cas, pas « à certains moments » c’est le cas TOUT LE TEMPS. Il n’y a pas un « feed back » il y a une résonance, on ne mesure rien d’autre que ce qu’on a injecté dans le passé. Vous n’avez pas le droit épistémologique de mesurer un étalon par ce même étalon. Un étalon qui est la quantité de monnaie, injectée dans l’économie permet de donner un prix aux richesses. J’augmente cette monnaie les prix montent globalement, je baisse ça chute. C’est tout. Pure résonance, mesure de rien du tout. Il n’y a rien à mesurer car chaque homme a de la richesse une approche incompatible. La richesse est une notion purement individuelle. Quand il y a consensus d’un ensemble d’hommes sur une richesse ça reste un consensus local et relatif, et ça ne dure qu’un temps totalement imprévisible.

-> Vous inversez le phénomène. C’est l’activité économique qui créé le besoin de monnaie et non l’inverse. Et si les banques centrales réagissent comme vous le décrivez, alors les crises servent de réajustement.

Pas du tout c’est vous (et tout le système actuel) qui résonnez à l’envers. C’est bien le flux de monnaie dans l’économie qui va se faire développer l’investissement, les échanges. Flux forts investissements et échanges forts, flux nuls stagflation, flux négatifs chute, crise. Quantité de monnaie nulle = pas d’économie.

Il suffit d’instaurer un flux monétaire individuel positif pour que l’économie croisse, démonstration expérimentale dans un repère pseudo isolé : http://arecom-geneos.com/ fbosque/rev-exe/revenudexistence-et-namibie.pdf

Il n’y a pas de contre-argument possible à une expérience, un fait. D’ailleurs les crises économiques cycliques plaident toutes contre des visions de la monnaie toutes erronnées.

-> Oui.(la Chine est plus riche parce qu’elle a plus de citoyens).
Alors comment expliquez-vous qu’elle ait mis tout ce temps pour atteindre son poids économique actuel ? Et les autres pays du BRIC ?

-> Simplement parce que l’ensemble des individus qui constituent la Chine ont décidé de commencer à échanger avec l’extérieur. Depuis cette décision le « PIB » monte, c’est l’évidence même. A partir du moment où l’on mesure la gravitation il y a une gravitation mesurée, tant qu’on ne la mesure pas il n’y a pas de mesure disponible. Ca n’a aucun sens.

Evidemment si dans le Larzac des individus ont créé une richesse inouïe qui reste échangée localement, elle ne sera pas comptée dans le PIB. Elle ne pourra être comptabilisée qu’à partir du moment où elle sera vendue à l’extérieur contre un autre bien valorisé dans la monnaie officielle, donc par injection de monnaie localement... CQFD.

La richesse n’a jamais attendu d’être achetée pour exister, complètement idiot comme approche.

"Si vous investissez 20 Mds de $ dans une activité industrielle en Somalie en apportant tous les biens dont vous avez besoin, en faisant travailler des entreprises étrangères uniquement( de votre pays de préférence) et que vous partez en emmenant l’ensemble des biens que vous y avez amené, c’est une opération nulle pour la Somalie. C’est ça, le syndrome Hollandais.« 

Quand je »je« investis, je veux dire : injection de monnaie locale, individuellement répartie, d’un équivalent de 20 Milliards de $, sur 5 ans, progressivement. Vous m’expliquerez comment dans ce cas vous pouvez envisager de »reprendre" quoi que ce soit, puisque personne n’a jamais rien apporté... On a fait qu’augmenter la masse monétaire, le reste ce sont les hommes qui le font, cf l’expérience http://arecom-geneos.com/ fbosque/rev-exe/revenudexistence-et-namibie.pdf


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