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Commentaire de christian

sur Le principe de précaution, du simple bon sens


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christian 29 novembre 2006 00:15

Bravo pour votre article qui démonte parfaitement le système économique ultra libérale qui ne pourrait exister paradoxalement sans l’etat.

Tous ceux qui crient moins d’état, moins d’état, moins de service publics, privatisaton des services publics (vive l’europe et ses directives de libéralisation ) sont des cyniques.

Les services privés, dont la finalité est le profit et même l’ultra profit à cause de la finance internationale, ne peuvent par essence fournir les même prestations qu’un service public ( la santé, l’éducation, la sécurité, le transport et ses infrastructures-voir l’angleterre - ...)

Aucune société fusse-t-elle internationale n’a gagné de l’argent sans les réglementations édictées par les états, car ces réglementations créent des marchés avec des règles qui s’imposent à tous.

Toutes les réglementations (sécurité du consommateur, des travailleurs etc..) ont poussé les entreprises à évoluer à s’adapter à celles-ci.

Aujourd’hui, la problématique est que le capitalisme international échappe à toute réglementation et se trouve confronté à lui-même.

Le marché mondialisé n’étant plus réglementé, le profit s’acquiert , certes en développant des marchés en volume, mais obligatoirement en réduisant les couts, pour réaliserr les taux de marge à 2 chiffres éxigés par les marchés boursiers.

Les états ( l’europe comprise) ne pouvant taxer ces entreprises mondialisées et ces super profits, ne peuvent faire face aux dégats occasionnés par cet hyper productivisme : destruction de l’environnement, déplacement de population, paupérisation de certaines régions, chomage massif régional, etc...).

La logique financière a elle même gangréné les états, qui privés de ressources (impositions normale des profits), s’endettent et alimentent de fait une spirale financière infernale et sont mis en concurrence par à la fois les entreprises mondiales et le systéme financier mondial.

Entendra-t-on nos hommes et femmes, bien sur, politiques exposer en 2007, ces problémes fondamentaux aux français ou essaieraient-ont-ils probablement de chloroformer les électeurs en laissant à d’autres la patate chaude, priant pour que celle-ci ne leur saute pas à la gueule durant leur mandat.

Nous sommes dans l’ére des 3 singes : ne rien dire , ne rien voir , ne rien entendre, enfin surtout pas ce qui fache donce on va donc chloroformer. ( c’est d’autant plus facile quand on est payer pour le faire, voir menacer si on ne la fait pas)

Et effectivement, vous avez raison, les assureurs sont en train de compter les étages qui restent avant l’écrasement final, avec un certain cynisme comme vous l’avez précisé, ce qui confirme que nous sommes tous des singes. (absence de réaction raisonnée)

Pessimiste : oui parce qu’en bas des étages le sol qui se rapproche c’est la guerre, c’est touours ce qui arrive quant au final il faut sauver sa peau à la place de ses voisins.

Aujourd’hui la guerre est économique, demain elle sera sanglante car il faudra survivre, et il ne sera rien pardonné à nous autres pauvres habitants de pays dits riches.

Le seul moyen de l’éviter c’est de sortir du syndrome du singe et le message ne s’adresse pas qu’ à nos politiques mais à chacun d’entre nous.

Il est plus intelligent de se donner la main aujourd’hui que de s’entretuer demain.

Probléme : l’homme est astucieux, inventif, je ne le crois pas doué d’intelligence et encore moins d’intelligence collective surtout quant sa survie personnelle est en jeu.

Bonne lecture à tous


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