Les attentats à l’explosifs liquide sont une vaste blague destinée à faire peur au public et à amplifier la baudruche Al Qaida.
Traduction de l’extrait d’un article de Septembre 2006 :
Sources : Le complot terroriste d’Aout est une ’fiction’
Le lieutenant-colonel a la retraite Nigel Wylde, un ancien Officier des
services de renseignement de l’armée Britannique, a suggere que
l’histoire du gouvernement et de la police a propos de ’la menace de
terreur" révélée le 10 Aout, est un mélange de mensonges et de
dissimulation.
Les officiels américains et anglais ont décrit
l’arrestation de 24 suspects pour la plupart musulmans "britanniques,
comme un succès retentissant. Treize suspects ont ete inculpes et deux libérés sans suite. Suivant des organismes de sécurité, les terroristes
avaient prevu de s’embarquer sur 10 avions, et de faire détonner des
explosifs liquides hautement volatiles dans les avions dans le cadre
d’une opération terroriste spectaculaire. Les explosifs liquides —
comme le TATP (Triacetone Triperoxide), DADP (diacetone diperoxide) ou
le moins sensible HMTD (hexamethylene triperoxide diamine) — devaient,
d’apres certaines informations, être préparés a bord en mélangeant ces
liquides avec un gel ménager a base de peroxyde et etre ensuite mis a
feu par un player de mp3 ou un téléphone mobile.
Mais le Lt. Col.
Wylde, qui reçut la Queen’s Gallantry Medal pour son commandement dans
la Belfast Explosive Ordnance Disposal Unit en 1974, décrit ce
scenario comme une « fiction ». Mettre au point des explosifs liquides
est une tache hautement dangereuse et sophistiquée, dit-il, vu que
cela requiert non seulement des connaissances pointues en chimie, mais
aussi un matériel élaboré.
Le thèse du complot infernal intenable.
"L’idee
que des gens puissent s’asseoir dans les toilettes et simplement
melanger ces liquides menagers pour créer une explosion capable de
detruire l’avion est intenable", dit le Lt. Col., qui s’est entrainé comme officier specialisé dans les munitions au Royal Army Ordnance Corps à Sandhurst.
Après une période comme démineur en Irlande du Nord, Lt. Col. Wylde devint
officier de renseignements dans l’armée britannique en 1977. Pendant la
guerre froide , il collecta
des renseignements comme agent d’une
unité de liaison en Allemagne de l’est, puis travailla au ministère de
la défense afin d’améliorer ses systèmes de communication.
"A
qui est venue l’idée qu’une bombe pouvait etre confectionnée à bord ?
pas a Al Qaida bien sur. Ca ne marcherait pas. Ben Laden s’interesse a
des choses qui marchent, pas a des echecs assurés.
Cette histoire a
ete montée hors de proportion. Les liquides auraient du etre distillés
précautionneusement a de basses temperatures, afin de d’extraire les
elements espérés, qui sont très difficiles a obtenir avec la pureté
requise."
Une fois les liquides obtenus, le fait de les mélanger
entraine des dégagements de chaleur et dégage une fumée nauséabonde. Le
liquide résultant nécessite ensuite d’attendre plusieurs heures a Temp.
ambiante avant de se transformer en cristaux exploitables pour
l’explosif. Le processus
entier peut prendre entre 12 et 36 heures,
et est très dangereux même en laboratoire et peut amener a une
explosion prématurée« dit Lt. Col. Wylde.
»Sil y avait un complot , ajoute-t-il, il ne peut pas consister a produire des explosifs dans les toilettes, car
ca n’aurait pas marche. Le procédé serait vite et facilement détecté.
Les fumées dans les toilettes seraient perçues par n’importe qui dans
le voisinage. Cela déclencherait inévitablement l’alarme dans les
toilettes et le système de renouvellement d’air serait activé. Le
pilote a la capacité de de vider l’air de l’avion comme mesure
anti-feu, en laissant les gens utiliser leur masque a oxygène. Cela
veut dire que l’attentat serait détecté avant que la queue devant les
toilettes prenne des
proportions importantes.
Le silence gouvernemental sur les détonateurs.
Meme
s’il etait possible de confectionner des explosifs a bord, un détonateur, probablement a base de TATP, serait nécéssaire. "C’est
vraiment risqué, car comme la quantite produite est faible, cela
blesserait surement l’apprenti terroriste, mais n’endommagerait pas
vraiment l’avion".
Bien que ce scénario ne soit guère plausible, il a ete utilisé pour justifier un nouveau train de mesures de securité, qui restreignent en permanence les libertes civiles et suspendent des sections du
Kingdom’s Human Rights Act de 1998. "Pourquoi le public a-t-il ete
informé d’un pretendu complot dont les autorites savaient qu’il était
sans effet ?«
»Ce n’est pas un problème nouveau", ajoute-t-il ,
remarquant que la ’chaussure a la bombe’ de Richard Reid devait
utiliser ce genre d’explosifs en décembre 2001. "Si cette menace est
réelle, qu’est-ce qui a été fait pour développer des détecteurs
d’explosifs a base de peroxyde ? «
»Ce sont des problèmes réels pour
la protection du public qui n’ont pas été évoqués. Au lieu de cela,
nous allons arrêter de plus en plus de gens sans plus de questions".
http://prisonplanet.com/articles/September2006/180906_b_terror.htm
Le colonel Wyde avait parfaitement raison. Mais raison n’est pas média.