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Commentaire de Reinette

sur Afghanistan : check list


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Reinette Reinette 4 janvier 2010 14:37



exact, goc
 
Les maltraitances faites aux femmes afghanes était l’un des sujets favoris, en 2001, que les médias français nous donnaient à voir... (aujourd’hui c’est l’oubli complet de ces femmes)


dans son livre paru en 2001 : « En Afghanistan, les bouddhas n’ont pas été détruits, ils se sont écroulés de honte », Mohsen Makhmalbaf, écrit page 85 :

« C’est le père ou le frère, pas la mariée qui dit »oui« 
Il semble que près de 180 organisations internationales sont actives en Afghanistan. Elles ont écarté mes questions non politiques. Finalement, j’ai compris que leur rôle était restreint. Une de leurs tâches consiste à distribuer du pain à ceux qui ont faim. La deuxième est de lutter pour l’échange nord-sud des prisonniers, et la troisième de fabriquer des prothèses de bras et de jambes pour les victimes des mines anti-personnel.

plus loin :
La femme afghane, la femme la plus réprimée du monde.
La société afghane est une société masculine. En fait, les droits des 10 millions de femmes qui composent la moitié de la population sont moindre que les droits de la plus petite des tribus afghanes inconnues.
Avec l’arrivée des taliban, les écoles de filles ont été fermées et pendant longtemps les femmes n’ont pas été autorisées à aller dans la rue. Plus tragiquement, même avant l’arrivée des taliban, seule une femme sur vingt savait lire et écrire. Les statistiques indiquent que la culture afghane avait pratiquement privé 95% des femmes de scolarité et les taliban en ont privés les 5% restant.

Alors pourquoi ne pas se demander de manière plus réaliste si la culture afghane est affectée par les taliban ou si cette culture est à l’origine de ce que l’on montre d’eux ?

Une femme afghane est en compétition avec ses rivales. La polygamie est très ordinaire en Afghanistan et fait que beaucoup de maisons afghanes sont des harems. Le prix pour se marier est si élevé que cela équivaut à acheter une femme.


plus loin, Mohsen Makhmalbaf nous dit :

J’ai vu des vieillards, pendant mon tournage, »donner" leur fille de 10 ans et, avec l’argent se marier eux-mêmes avec une fillette du même âge. Il apparaît que le même capital est échangé de main en main, afin de placer des petites filles de maison en maison. Parmi elles, il y a des femmes qui ont une différence d’âge de 30 à 50 ans avec leurs maris.

Une fois, quand nous avons demandé à des femmes afghanes de jouer dans le film (en burqa), leurs maris ont dit qu’ils étaient trop pudiques pour montrer leurs femmes. Nous leur avons expliqué que leurs femmes seraient filmées en burqa, mais ils nous ont répondu que les spectateurs du film sauraient qu’il y a une femme sous la burqa, ce qui est en contradiction avec la pudeur...

Au camp de Niatak, en Iran : les Afghans ont fermé d’eux-mêmes le bain public disant que quiconque passant le long du bâtiment sait que des femmes sont nues derrière ses murs - ce qui pousse au péché !!!



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