Faisons attention : ce mouvement est inéluctable ; il convient de « faire avec » ; non pas sur un mode passif, mais en cherchant le parti qu’on peut en tirer. On ne peut s’aigrir de ce que le sort du 1/4 de la population du monde puisse s’améliorer...
Le problème, et les « fautifs », ce ne sont pas les Chinois ou les Indiens ; ce sont nos dirigeants trop égoïstement occupés d’eux-mêmes et de leurs petits jeux politiques pour réfléchir sérieusement et mettre en oeuvre les adaptations qui s’imposent.
A nous de les y pousser et d’éviter les pièges que leur habituelle tendance à la facilité les amène à tendre : diaboliser l’autre, nous monter contre lui, le faire passer pour « tricheur », « ennemis »... au point éventuellement de provoquer des conflits armés qui ne pourraient qu’être désastreux pour nous tous.
Oui : les délocalisations, il y en a ; et il y en aura de plus en plus : vers la Chine, l’Inde puis l’Afrique du Sud, le Brésil, le Nigeria etc. Certains produits ne seront plus jamais fabriqués chez nous ; mêmes par les plus « patriotes » des chefs d’entreprise... Acceptons cette réalité et faisons ensemble fonctionner nos méninges.