"Le Critias s’arrête là. Soit Platon n’écrivit jamais la
suite, dans laquelle il devait détailler la guerre des Athéniens contre
les Atlantes, soit celle-ci s’est perdue. Le même doute subsiste quant
à l’existence du troisième dialogue, l’Hermocrate, qui devrait en toute logique compléter le triptyque.
Une étude stylométrique, par ordinateur, attribue à Speusippe divers textes de Platon : la septième lettre, l’introduction du Timée, le Critias (M. Levison, A. Q. Morton, A. D. Winspear, Mind, 77, 1968, p. 309-325).«
Voilà la citation correcte de Wikipedia. Un monde entre ce que dit M. Mourey et la réalité.
»Et si l’Atlantide de Platon était en réalité Athènes ? L’idée, émise en 1779 par l’Italien Giuseppe Bartoli, a été reprise notamment par Pierre Vidal-Naquet. Platon n’est ni un historien ni un géologue, c’est un philosophe qui cherche à définir la société idéale. Dans le Timée et le Critias, il oppose l’Atlantide maritime, technicienne et conquérante, corrompue par la richesse (comme la démocratie athénienne
selon Platon), à une Athènes archaïque, rurale, autarcique et
conservatrice. Les dieux donnent la victoire à la meilleure société sur
la pire. C’est un message qui s’accorde avec ceux des autres dialogues
politiques de Platon, Lois et République.
À ce titre le récit de Platon doit être placé aux côtés des utopies et
anti-utopies plus récentes, et en chercher les traces physiques est un
contresens qui conduit à chasser une chimère. Dans ses deux dialogues
Platon introduisait une nouveauté : "dire le fictif en le présentant
comme le réel" (P. Vidal-Naquet, L’Atlantide et les nations, La démocratie grecque vue d’ailleurs, Paris, 1990). L’histoire de l’Atlantide est donc d’abord pour Pierre Vidal-Naquet
l’histoire de l’imaginaire humain. La récente relecture des textes de
Platon par B. Sergent s’inscrit dans la continuité de cette analyse et
met en valeur la fabrication du mythe par Platon, son usage de
l’allusion, le recyclage de nombreux mythes afin de construire sa
fiction.« (Wikipedia)
Enfin votre théorie centrale : »Quels étaient ces rois ? Il ne peut s’agir que des rois celtes (arvernes). Voici le témoignage de Strabon : “Les
Arvernes étendirent leur domination jusqu’à Narbonne et jusqu’aux
frontières de l’empire marseillais. Ils soumirent des peuples jusqu’aux
Pyrénées, jusqu’à l’océan et jusqu’au Rhin". Platon est mort vers
l’an 348 avant J.C., Strabon, vers l’an 23 après J.C.. Bien que séparés
de 371 ans, ces deux témoignages se recoupent et nous révèlent
l’ancienne grande puissance des Arvernes et donc de leur capitale :
Gergovie."
Un peu rapide, ne trouvez-vous pas ? Vous nous assénez une certitude personnelle issue de la lecture de deux textes séparés par près de 400 ans et vous dressez alors une théorie des arvernes atlantes. Et vous pensez que nous allons vous croire sur parole (si je puis dire) et vous attendez des acclamations populaires ? On peut aimer la relecture iconoclaste mais ne vous attendez quand même pas à ce que l’on prenne vos paroles pour Evangiles Saints...
A lire : L’ATLANTIDE ET LA MYTHOLOGIE GRECQUE, Bernard Sergent