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Commentaire de Paul Villach

sur Un art officiel indigent et sans vergogne : Boltanski au Grand Palais à Paris


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Paul Villach Paul Villach 24 janvier 2010 10:28

@ Rémillond

Merci de votre hommage. Et la relation de votre expérience personnelle est très intéressante.

Bien sûr que l’art officiel ne fonctionne qu’avec « la carte » dont parlaient Philippe Noiret et Jean-Pierre Marielle au sujet du cinéma et du théâtre. Un aréopage donne « cette carte » ou ne la donne pas : c’est le sésame qui ouvre toutes les portes. Des gens comme Buren ou Boltanski l’ont à l’évidence.

Mais ce qui sidère c’est l’addiction d’une minorité aux prescriptions de cet aréopage, fussent-elles absurdes.
J’y vois en grandeur nature une application des travaux de Stanley Milgram sur la soumission aveugle à l’autorité et de Solomon Asch sur la soumission à la pression du groupe.
Ce dernier a montré que 36,8 % des sujets étudiés pouvaient sous la pression du groupe admettre contre le témoignage de leur sens qu’un segment de 10 cm était égal à un autre de 20 cm...
Quand on passe de cette observation où la force probante de l’évidence est rejetée au profit de la force probante du pluralisme des sources simulé, on peut comprende que dans le domaine artistique, où cette force probante est moins évidente, le nombre de soumis et de conformistes soient encore plus grand. Paul Villach


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