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Commentaire de herve

sur Devenir actionnaire en échange de son savoir-faire, la révolution est en marche


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herve herve 1er février 2010 21:10

Depuis le 1er janvier 2009, les Sociétés Anonymes Simplifiées peuvent attribuer des parts sociales en échange d’un travail, d’un apport en savoir-faire, … bref, en échange d’une activité humaine ! et non plus seulement en échange d’argent…

Pour moi, c’est une petite révolution. Il n’y a d’ailleurs pas que moi qui le dis. Sophie Schiller, Agrégée de facultés de Droit, Professeur à l’Université Lille 2 écrit à propos de l’apport en industrie dans la « Revue des sociétés » :

 « Toutes ces nouvelles utilisations pourraient être complétées par d’autres, en particulier dans le capital-investissement, si l’inaliénabilité devenait supplétive, ce que le législateur décidera peut-être lorsque ce nouvel outil révolutionnaire aura fait ses preuves. »

Désormais, les créateurs et dirigeants d’entreprise désargentés disposent d’un levier de financement de leur activité. Car émettre des parts sociales d’industrie ne coûte rien. Ces parts ne vaudront qu’autant que l’entreprise aura su créer de la valeur. C’est le principe d’un investissement en numéraire, appliqué aux investisseurs … de leur personne.

J’entends déjà les critiques du genre : « vous proposez aux hommes de risquer leur travail tel des boursicoteurs, sauf que ces derniers ne mettent pas tous leurs œufs dans le même panier, tandis qu’un travailleur, si ! »

Ça n’est pas dénué de sens, mais plutôt que de voir le verre à moitié vide, je préfère le voir à moitié plein et penser que l’apport en industrie permet aux hommes compétents de ce pays, qui ont déjà fait le choix de l’entrepreneuriat (ou de l’auto-entrepreneuriat), de s’associer pour ensemble bâtir des entreprises plus fortes.


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