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Commentaire de njama

sur OMS-Laboratoires pharmaceutiques : Y a-t-il Collusion pour une grippette H1N1 ?


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njama njama 5 février 2010 23:55

Quel degré de confiance peut-on accorder à l’OMS ? ...

puisque toute cette POLITIQUE de santé publique nationale, européenne, mondiale, découle de cette organisation non-démocratique qui rend des oracles qu’elle lit dans quelques entrailles cellulaires microscopiques et que son indépendance est loin d’être évidente.

L’État exécute des directives européennes, elles-mêmes appelées improprement « recommandations » de l’OMS ...
Les États (l’OMS comptent 194 pays membres) exécutent donc des recommandations de recommandations, de recommandations.

La définition du concept de santé de l’OMS est très équivoque, pour ainsi dire inaccessible. A chacun d’apprécier !!!!!!! cet étrange concept socio-physio-politique qui serait supposer faire le bonheur des peuples, et même LA PAIX ! ... sachant (voir plus bas) que l’OMS ne retient que ce qui l’arrange ... ou évite les sujets qui dérangent.

CONSTITUTION DE L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ

« LES ETATS parties à cette Constitution déclarent, en accord avec la Charte des Nations Unies, que les principes suivants sont à la base du bonheur des peuples, de leurs relations harmonieuses et de leur sécurité :
La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.

La santé de tous les peuples est une condition fondamentale de la paix du monde et de la sécurité ; elle dépend de la coopération la plus étroite des individus et des Etats. »

L’accord WHA 12-40 entre l’OMS et l’AIEA , (1959) c’est ce qu’on appelle un vice de forme congénital quinquagénaire. Cet accord prive l’OMS de toute initiative et moyen pour assurer ses objectifs : la préservation et l’amélioration de la santé.

Derrière un paravent de bonnes intentions philanthropiques, cet organisme qui pilote les politiques de santé publique se cache au moins cet accord qui traduit un conflit d’intérêt patent, voire une subordination de l’OMS à l’AIEA (L’ Agence Internationale de l’Énergie Atomique).
Il a été approuvé le 28 mai 1959. En voici quelques extraits déterminants ...
Le secrétariat de l’AIEA et le secrétaire de l’OMS se tiennent mutuellement au courant de tous les projets et tous les programmes de travail pouvant intéresser les deux parties.

* L’OMS reconnaît qu’il appartient précisément à l’AIEA d’encourager, d’aider et de coordonner dans le monde entier les recherches ainsi que le développement et l’utilisation pratique de l’énergie atomique à des fins pacifiques sans préjudice du droit de l’OMS de s’attacher à promouvoir, de développer, d’aider et coordonner l’action sanitaire internationale, y compris la recherche, sous tous les aspects de cette action.
* Chaque fois que l’une des parties se propose d’entreprendre un programme dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt majeur pour l’autre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la question d’un commun accord.
* LA RÉVISION DE L’ACCORD : Si une entente ne peut intervenir au sujet de la révision, l’une ou l’autre des parties peut mettre fin à l’accord le 31 Décembre d’une année quelconque par préavis adressé à l’autre partie au plus tard le 30 juin de la même année.

Si son étude comparative avec les autres accords passés entre les agences onusiennes ne souligne aucune particularité dans la rédaction de cet accord, nous notons que sa mise en œuvre dans les faits, sur le terrain, met l’OMS sous le joug de l’’AIEA.

* L’OMS doit déclarer toutes ses intentions d’études à l’AIEA et travailler avec ou céder la place à l’AIEA.
* L’accord précise qu’aucune des deux agences ne doit subir de nuisances de la part de l’autre : Le commerce de l’AIEA ne doit donc pas pâtir de ...
* En 23 ans, aucun programme social et médical digne de ce nom n’a été mis en place dans les zones contaminées de Tchernobyl
* Dans les pays nucléaires, les études épidémiologiques sont monnaies rares.
* Dans des pays comme la France, le blackout est total sur toutes leurs activités nucléaires civiles et militaires


Depuis 50 ans, l’OMS censure toute étude sur l’impact de l’industrie nucléaire
http://www.voltairenet.org/article160442.html

L’OMS sous le joug de l’AIEA depuis le 28 mai 1959 ...
http://coedramaine.weebly.com/uploads/3/7/1/4/371432/cedre23.pdf

Collusion OMS-AIEA
http://www.bioeco.org/docs/328.pdf

L’OMS, océan de corruption et d’inefficacité
par Sylvie Simon

"À l’origine, l’OMS était censée ne recevoir ses fonds que des gouvernements des Nations Unies, mais depuis quelques années, afin d’augmenter ses capitaux, l’OMS a mis en place ce qu’il appelle un « partenariat privé » qui lui permet de recevoir des aides financières d’industries privées. Mais quelles industries ? Bien évidemment la Mafia pharmaceutique et ses amis qui bénéficient à présent de ce que l’on nomme « une porte ouverte sur un tapis rouge » à Genève. Depuis lors, sa crédibilité, sérieusement entamée, ne s’est guère améliorée, et son indépendance est plus que controversée à cause de son manque total de transparence sur les preuves scientifiques étayant ses recommandations et sa collusion avec les multinationales industrielles. Il est évident qu’au niveau mondial les affaires et la politique influencent fortement la santé."

Le CRIIRAD Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité, a été crée en 1986 suite à l’incident de Tchernobyl.
Cette Association loi 1901, demande d’ailleurs l’abrogation de l’accord OMS-AIEA de 1959.
(voir actions en cours sur Wikipédia).
Site Web > http://www.criirad.org/

Quel rôle tient l’AIEA ?

Pour connaître le rôle de l’AIEA, il faut lire au bas des premières pages de ses publications ce qui est le but statutaire de cette agence. Je traduis de l’anglais : « L’objectif principal est d’accélérer et d’accroître la contribution de l’énergie atomique pour la paix, la santé et la prospérité dans le monde entier ».

Il s’agit donc d’une agence chargée de la promotion du nucléaire commercial à travers le monde.

Le caractère international de ses expertises n’en garantit-il pas l’indépendance ?

L’AIEA a été placée au sommet de la hiérarchie de l’ONU. Elle dépend directement des cinq membres permanents du conseil de sécurité qui sont les cinq puissances nucléaires, les P5. Ces cinq puissances défendent un énorme business et bénéficient de l’aide de cette structure qu’ils ont mise en place en 1956. L’AIEA fonctionne ainsi à la tête du plus puissant lobby qui ait jamais existé.



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