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Commentaire de Traroth

sur La dérive anti-démocratique du PS


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Traroth Traroth 6 février 2010 12:21

@non666 : Il suffit de prendre l’exemple de Sarkozy. Ca fait des ronds de jambes en parlant d’identité nationale, ça parle de la grandeur de la France, mais en fait c’est complètement inféodé au pouvoir économique mondialisé. Depuis 2007, je trouve assourdissant le silence gouvernemental concernant les délocalisations : En 2009, à certains moments, on annonçait une fermeture de grosses boites (partant en Chine ou ailleurs) chaque semaine, voire plus. Pas un mot.

Le PS, c’est pareil : ils vont peut-être même retrouver un discours social, histoire de caresser leur électorat dans le sens du poil, mais s’ils arrivent au pouvoir, il ne faudra pas une année avant qu’ils nous expliquent qu’ils ne peuvent rien faire, et surtout pas taxer les entreprises, parce que sinon, elles vont partir en Chine.

De nos jours l’état-nation est une subdivision du peuple trop petite pour peser d’un poids significatif sur le pouvoir économique. Les entreprises réfléchissent à l’échelle de la planète, que ça soit en terme de clientèle, de matière première ou d’emploi. En d’autres termes, elles mettent les états-nations en concurrence les uns avec les autres. En d’autres termes, elles poussent au moins-disant. Moins-disant social, moins-disant environnemental, moins-disant fiscal, etc.
L’état-nation est l’instrument des multinationales pour écraser leurs coûts aux dépens du peuple.

A moins d’imaginer qu’on puisse faire machine arrière concernant la mondialisation, ce qui est à mon avis une illusion, il faut donc l’embrasser, et au contraire aller plus loin, de manière à redonner du poids au peuple. Créer un état-nation mondial, qui soit capable de remettre le pouvoir économique à sa place.

Les mêmes raisonnements sont valables pour les syndicats.


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