15 février 2010 (Nouvelle Solidarité) — Phil Jones, l’ancien responsable de
l’Unité de recherche sur le climat (CRU) de l’Université d’East Anglia en Grande
Bretagne, qui
avait été obligé de démissionner de ses fonctions suite aux révélations du
Climategate, vient d’opérer un revirement à 180° par rapport à ses
convictions.
Ses remarques à la BBC, samedi 13 février, équivalent pratiquement à une
abjuration, par rapport à ses convictions précédentes et à celles de ses
coreligionnaires. Le réchauffement climatique constaté entre 1975 et 1998, n’est
pas exceptionnel, a-t-il avoué, mais est tout à fait comparable à celui de la
fin du XIXe et du début du XXe siècle. Jones a aussi déclaré qu’aucun
réchauffement n’avait eu lieu ces quinze dernières années !
Rappelons les faits. À la veille du Sommet
de Copenhague, les tensions sont extrêmes entre le secteur avancé et les
pays en développement, les premiers se livrant à des pressions outrancières sur
les seconds, perçus de plus en plus comme des concurrents, pour qu’ils
abandonnent leurs projets de développement, sous prétexte de réchauffement de la
planète.
Et c’est au beau milieu de ce bras de fer, que des hackers ont rendu publics
des milliers d’échanges par courriel entre les « experts » en climat du CRU et
d’autres centres de « recherche », dans lesquels les prétendus experts
reconnaissent s’être livré à d’intenses manipulations pour appuyer leur thèse
selon laquelle l’activité productive humaine est responsable des émissions des
gaz à effets de serre.
Ce sont des faits gravissimes, car le CRU est le centre de la recherche
mondiale sur le réchauffement climatique ! Particulièrement exposé par ces
courriels, Phil Jones remet tout de suite sa démission du CRU, afin que
l’enquête puisse se dérouler convenablement. D’autres « chercheurs », aux
Etats-Unis en particulier, sont aussi visés actuellement par des investigations
du même type.
Depuis, c’est l’organisme chargé par l’ONU d’imposer la nouvelle religion du
réchauffement climatique, le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’experts du
Climat), qui est visé en la personne de son président, l’Indien Pachauri, au
point qu’il est de plus en plus question que cette organisme soit profondément
réformé, voire même fermé ! En cause, les prévisions du GIEC sur la fonte des
glaciers de l’Himalaya qu’il prévoyait, dans son 4e rapport, pour 2035, sans
aucune preuve. Pire encore, le dit rapport argumentait que la fonte avait déjà
fait passer la surface des glaciers de 500 000 km2 à 100 000 km2, alors qu’il
est notoire qu’il n’est plus que de 33000 km2 actuellement !
Les déclarations de Phil Jones à la BBC, dans cette interview samedi dernier
(13/02) représentent cependant un revirement à 180° des positions de ce
prétenduexpert par rapport aux « vérités » essentielles diffusées par les
tenants du réchauffement climatique.
Voici quelques extraits de cette longue interview qui vaut le détour
(http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8511670.stm) :
BBC : « Etes vous d’accord que selon les données
utilisées par le GIEC, les taux de réchauffement global entre 1860-1880,
1910-1940 et 1975-1998 sont identiques ? »
JONES : « Les taux de réchauffement pour les quatre
périodes sont similaires et il n’y a pas de différences significatives du point
de vue des statistiques entre elles. »
BBC : « Êtes vous d’accord que de 1995 à aujourd’hui, il
n’y a pas eu de réchauffement global significatif du point de vue des
statistiques ? »
JONES : « Oui, c’est exact ».
BBC : « Êtes-vous d’accord qu’entre janvier 2002 et
aujourd’hui, il y a eu un refroidissement significatif du point de vue des
statistiques ? ».
JONES : « Non. Cette période est même plus courte que
celle qui va de 1995 à 2009. La tendance est cette fois-ci négative (-0,12°C par
décennie), mais cette tendance n’est pas significative du point de vue des
statistiques ».
BBC : « Êtes vous d’accord que des influences naturelles
aient pu contribuer de façon significative au réchauffement global observé entre
1975-1998, et si oui, pouvez-vous spécifier chaque influence et expliquer sa
force de radiation durant la période en termes de Watt par m2 »
JONES : « Ce domaine est un peu hors de ma
compétence… ».
BBC : « Il y a un débat pour savoir si l’optimum
climatique médiéval (OCM) était globale ou non. S’il était démontré de façon
incontestable que ce phénomène était global, accepteriez-vous que ceci
affaiblirait les prémisses selon lesquelles les températures des surfaces
atmosphériques moyennes, durant la deuxième moitié du 20e siècle, étaient sans
précédent ? »
JONES : « Il y a beaucoup de débats pour savoir si l’OCM
a été global ou non. L’OCM a été observable de la façon la plus claire dans des
parties de l’Amérique du Nord, de l’Atlantique Nord, d’Europe et d’Asie. Pour
qu’il soit réellement global, il devrait être observé plus clairement dans plus
de données provenant des régions tropicales et de l’hémisphère Sud. Il y a très
peu de données paléoclimatiques pour ces deux dernières régions. »
BBC : « Les courriels volés du ‘Climategate’ ont été
rendus publics en novembre. Comment avez vous vécu cette affaire depuis
lors ? ».
JONES : « Ma vie a été terrible depuis cette époque, mais
j’ai déjà parlé de tout ceci une première fois (dans le Sunday Times) et
je n’ai aucune envie de le refaire. »
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Il n’y a pas de réchauffement global significatif !
Le monde occidental vit dans le mensonge créer par les médias et les décisions politiques sont prises sur les bases de mensonges scientifiques vert et malthusiens. Dont europe ecologie fait partie.
Réveillez-vous !