> Vous
dites que mes propositions sont irréalistes mais vous posez mal le
problème : les
> machines à voter commencent à être très utilisées dans
certains pays, je suis d’accord que
> c’est catastrophique et qu’il
faudrait revenir au papier mais ce n’est pas nous qui décidons,
> et on
peut quand même réfléchir à d’éventuelles solutions électroniques
fiables. Vous dites
> « non », moi je dis, regardons si on peut faire
quelque chose qui tient la route.
Voir première remarque.
> J’ai évoqué
les problèmes de pression de vote, mais merci d’en reparler car
effectivement
> c’est un problème plus important que je le pensais.
Encore une fois je ne prétends pas
> remplacer le vote papier mais
j’essaye de trouver un moyen fiable d’effectuer des votations
> électroniques sur des sujets où le risque de pression est moins
prononcé : élections de
> représentants professionnels, etc. De toute
manière la pression de vote est susceptible de
> survenir également en
cas de vote papier (mais sans preuve possible ce qui est mieux je
> vous
l’accorde). Une législation adaptée pourrait peut-être éviter la
majorité des dérives.
Toutes les élections portent un enjeu et sont susceptibles d’engendrer des pressions, les élections professionnelles aussi !
Que votera CGT si l’anonymat de son vote peut être levé (ce qui est déjà le cas aujourd’hui avec les votes par internet professionnels) :
Décret n° 2007-602 du 25 avril 2007 relatif aux conditions et aux modalités de vote par voie électronique pour l’élection des délégués du personnel et des représentants du personnel au comité d’entreprise et modifiant le code du travail (NOR SOCT0751020D)
extrait : « Les fichiers
comportant les éléments d’authentification des électeurs, les clés de
chiffrement et de déchiffrement et le contenu de l’urne ne doivent être
accessibles qu’aux personnes chargées de la gestion et de la
maintenance du système. »
> Pour finir, la
cryptographie à clé révélée assure, avec une fiabilité équivalente à
celle des
> transactions électroniques, les fonctions de
confidentialité et d’
authentification.
L’une,
> l’autre, ou les deux. Sans connaître ces mécanismes je conçois
qu’il soit difficile de
> comprendre pourquoi je pense qu’un système
(s’il est dupliqué dans des organismes
> rigoureusement indépendants)
pourrait peut-être être viable. Et toutes mes précautions au
> conditionnel ne signifient pas que ce que j’écris est irréaliste, mais
que je suis prudent, ce
> qui est plutôt compatible avec l’approche
scientifique.
Des cryptographes travaillent sur le vote électronique, mais n’ont pas encore abouti. ces travaux pourront produire des systèmes de vote électronique que tout un chacun ne sera sera PAS en mesure de contrôler, à moins d’assurer une formation de mathématieicien de haut et d’informatiien talentueux à tous les votants...
Actuellement Tous les votants PEUVENT au sens légal et intellectuel, contrôler le vote !
Très cordialement