Bonjour luciole
Ha les chiffres nous leur faisons dire ce que bon, nous
semble. Ils sont un indicateur essentiel de notre existence pour nous donner
une mesure et seulement cela, pour autant chacun de nous les percevra à l’aune
de son existence relativisant de fait leur porté normative, et heureusement. Nous
connaissons cela avec les températures indiquées par les thermomètres que
chacun perçoit en fonction de son état physique quand ce n’est pas sa lecture
qui en induit la perception. C’est notre nature humaine qui veut cela et l’oublier
est prendre le risque d’erreur.
Depuis l’âge de pierre nous ne cessons de prospérer grâce à
notre aptitude à l’apprentissage avec quelques périodes cycliques de régression.
Ceci dit pour en revenir à ton article globalement le patrimoine des français à
progressait avec des inégalités qui font que 10% d’entre-deux détiennent la
moitié de la richesse. L’on observe également que malgré cet accroissement de
la prospérité les inégalités sont en constantes progressions dans tous les pays
industrialisés, nous ne pouvons donc pas dire que la réalité de la prospérité
des uns entraîne celle des autres. Globalement la misère a régressé et la
pauvreté aussi (bien que des circonstances particulières la maintienne en Afrique).
En France la pauvreté diminue, de 10% base 50% du revenu médian elle est tombé
a 7% en 2007. Pour autant les citoyens ont le sentiment d’une diminution du
pouvoir d’achat, il me semble évident que cela soit lié à la constant sollicitation
de la consommation soutenu par la permanence d’une publicité incitative, comme
le vent nous donne l’impression d’avoir plus froid pour une même température.
Ceci est d’emblé évacué dans ton article laissant l’impression
qu’il suffit de penser que la mise à disposition de quantité de biens
disponibles déterminant la réalité d’une disposition de choix est un indicateur
de prospérité. C’est là la limite des chiffres, à ne lire notre existence qu’au
travers d’eux nous finissons par croire ce qu’ils racontent, comme nous le
faisons aujourd’hui au travers de ceux indiquant la dette des états. Alors que
nous disposons des moyens de nous faire un jardin de l’Edem nous nous répétons
que nous sommes en crise pour vouloir suivre des indicateurs normalisateurs qui
ne peuvent être qu’indicatif et non guide de l’existence.
Cordialement.