• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de @distance

sur Le journaliste de demain sera-t-il une machine ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

@distance @distance 21 mars 2010 19:13

salut tous
je profite de ce fil pour vous invitez à regarder ce document Arte

http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=3106328.html

Bangladesh : l’eau du diable
L’eau des puits pourrait bientôt causer plus de décès au Bangladesh que les cyclones et les inondations réunis. Entre 20 et 80 millions de personnes seraient en danger suivant les estimations. Ou comment « l’eau du diable » pourrait bien être le responsable d’une des plus graves crises sanitaires de l’histoire…

Au Bangladesh, pays parmi les plus pauvres du monde, des millions de villageois des zones rurales s’empoisonnent en silence. Le sous sol regorge naturellement d’arsenic, un poison violent bien connu des amateurs de romans d’espionnage qui, lorsqu’il est ingéré à faible dose quotidiennement pendant quelques années, provoque des cancers de la peau ou des organes internes. Ce poison est aujourd’hui présent dans les nappes phréatiques de 60 districts sur les 63 que compte le Bangladesh.

Ironie de l’histoire, dans les années 70, le gouvernement épaulé par l’UNICEF et la Banque Mondiale a lancé un vaste programme de forage de puits peu profonds. A l’époque, dans la majeure partie du pays, on buvait l’eau des rivières déjà très polluées, vecteur de maladies diarrhéiques qui tuaient 80 000 enfants par an. Mais le miracle du puits peu profond s’est lentement transformé en malédiction. D’ailleurs les anciens de ces régions, héritiers de la sagesse populaire, connaissaient le danger. Cette eau puisée dans le sous-sol, ils l’appelaient « l’eau du diable » dans la tradition locale, mais personne ne s’est attardé sur leur mise en garde.

Ce n’est que dans le courant des années 90, après la construction de près de dix millions de puits que la contamination de ces eaux a été mise au jour. Les autorités ont certes tenté d’identifier les puits à risque mais faute d’alternative, à défaut de source d’approvisionnement saine à proximité, de nombreux Bangladais consomment toujours de l’eau empoisonnée. Aujourd’hui le gouvernement s’évertue à trouver des solutions, à prendre en charge les premiers malades, mais la tâche est immense et le coût des opérations insurmontable pour ce pays déjà au bord du gouffre.


redescendons sur terre, soyons lucides et sans préjugés dans la mesure du possible !


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès