bonjour michel
bien d’accord avec toi je te copie l’article que j’en ai tiré, c’est plus qu’un fossé.
La politique par défaut.
Comme dans l’existence nous vivons par défaut de tout connaître,
nous faisons de la politique par défaut d’en disposer des pouvoirs.
Les Français se sont exprimés par un rejet sans précédent de
toutes les formes de représentations « partitaires ». 43 350 204
inscrits et 21 192 314 exprimés, le plus représentatif a obtenu 9 834 486,
et celui qui est au pouvoir ump 7 497 649. Aucun d’entre eux ne peut
dire que les français veulent de leur politique, pourtant nous n’entendons que
cela, parce que l’abstention n’a pas de VOIX.
Faute de cela nous pourrions penser que les analystes
politiques s’intéressent aux raisons profondes de cela, car c’est leur travail,
est en faire profiter la société afin de nourrir la réflexion des citoyens,
quid. A l’exception d’un, les autres racolent les infos trottoirs et triturent
les pourcentages minoritaires et extrapolent des stratégies politiciennes.
Nous sommes tellement habitués à cela, à faire de la vie politique
un spectacle, que chacun retrouve ses vieux réflexes conditionnant.
Pourquoi faisons-nous de la vie politique un spectacle,
parce que c’est le seul pouvoir qu’il nous reste avec celui de la sécurité
intérieure.
Le pouvoir économique ne nous appartient plus, il est la possession
de la loi du marché via l’OMC et le traité de Lisbonne.
Le pouvoir financier, il ne nous appartient plus depuis 1973
et les français le découvrent aujourd’hui.
Depuis donc de nombreuses années (30 ans), nous votons en
conscience pour des partis politiques qui nous garantissent par leurs programmes,
croissance, prospérité, emploi.
Le dernier en date celui de notre président fut la promesse
du jardin de l’Eden, et le vote des régionales indique qu’ils n’y croient plus.
Mais comme je préfère le pragmatisme même si j’ai des
espérances, je préférerais que les partis et le gouvernement répondent à des
questions qu’ont émises les français.
Ils veulent réformer le capitalisme à91%, quelles sont les
propositions des partis et du gouvernement.
Ils n’ont plus confiance en l’OMC 61%, quelles sont les
propositions des uns et des autres.
Ils se méfient à 55% de l’UE, comment leur redonner
confiance.
Ils pensent que les entreprises les exploitent et sont les actrices
de la vie chère à 55%, que leur proposer.
Ils n’ont pas confiance aux banques à 63%, quelles
modifications apporter au système bancaire.
Ils n’ont pas confiance en leurs élites, partis etc. j’arrête
là.
C’est environ plus de 60% de français, soit 26 millions d’entre
eux et les commentateurs vont cueillir sur les trottoirs l’écoute de Pierre ou Paul,
comme les politiciens celles de leurs mandants, jusqu’à ce qu’ils trouvent dans
leur propos ce qui confirment leur refus d’écouter les 26 millions autres.
C’est 26 millions ont compris, tardivement peut-être, qu’ils
ne possédaient plus ni le pouvoir économique ni le pouvoir financier, et
que le gouvernement ne leur vendait que des peurs intérieurs comme toute
politique, même si par leur votes antérieurs ils y ont contribués.
Si les français voulaient plus de répressions, ils auraient
voté massivement pour le FN or il a totalisé1 943 307 voix soit 4.48% des
inscrits
Si les français voulaient plus du jardin d’Edem du président
ils auraient voté massivement pour l’UMP qui a eu 7 497 649, soit 17.3%
des inscrits.
L’union de la gauche 9 834 486, soit 22.7% des inscrits
et les commentateurs saluent leur victoire par défaut.
Si les français avaient voulu d’un grand parti de politique
démocrate comme aux USA, ils auraient voté massivement pour le MoDem, or il
totalise 178 858 voix soit 0.04% des inscrits.
Si Europe écologie était l’avenir, ils n’auraient pas été
que 207 435 à voter pour eux, soit 0.05% des inscrits. J’en termine avec
eux.
On ne peut pas passer l’abstention sous silence, certes c’était
une élection régionale, mais compte tenu de la porté politique qui lui fut
donné, l’on ne peut pas dire que ce fut un vote régional, dire cela est se
mentir, même s’il a retrouvé un peu plus ce caractère au deuxième tour. Sans cela
il y a des seuils ou la valeur d’une abstention est un choix politique, c’est
le cas présent, comme ce fut celui des Européennes.
Ainsi donc durant ces deux prochaines années la politique va
se faire par défaut.
Défaut de disposer du pouvoir économique.
Défaut du pouvoir financier.
Défaut du pouvoir politique.
Que restent ils à nos gouvernants que la pulsion de mort ;
la gestion de tous les désastres qu’entraine ce défaut de pouvoir.
A savoir un retour sur les promesses illusoires d’un paradis
après la mort et un renforcement sécuritaire liberticide, l’on en a n’a pas
fini avec les spectacles dramatiques, et la dramaturgie des faits divers.
Il y a de la joie en perspective. Jamais France ne fut aussi
mal en point depuis 1945.
cordialement.