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Commentaire de T.B.

sur Jean-Marie Cavada : les confessions d'un orphelin de la République « charnellement européen »


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T.B. T.B. 14 décembre 2006 12:59

Tout savoir ou presque sur JMC grâce à Wikipédia. C’est pas plus long que l’article à l’eau de rose de Riot et c’est plus objectif.

Jean-Marie Cavada, né le 24 février 1940 à Épinal, (en fait à Mirecourt), est un journaliste et homme politique français.

De souche espagnole par ses parents biologiques ont disparu au début de la guerre, (son père se prénommait Mario, sa mère était dentelière, a t-il appris récemment ). Confié tout enfant à la DDASS, il passe son enfance dans une famille d’accueil paysanne de la vallée de la Moselotte. Son instituteur lui ayant donné le goût des études, il poursuit sa scolarité au lycée de Saint-Dié. En octobre 2006, Jean-Marie Cavada raconte sa propre histoire dans une autobiographie publiée aux éditions Calmann-Lévy et intitulée Une marche dans le siècle.

Carrière journalistique : C’est en 1960 qu’il commence sa carrière comme journaliste à l’ORTF, d’abord à Nancy, puis à Strasbourg. Il entre à France Inter en 1969 comme responsable des affaires européennes et présentateur de journaux d’informations. En 1972, il devient présentateur du journal de 20h sur la Deuxième chaîne. Il est nommé ensuite rédacteur en chef des journaux du matin de RTL, avant de revenir à la télévision comme directeur de l’information de FR3 en 1978, puis de TF1 en 1981. En 1982, il devient président exécutif de Parafrance (Cinéma). En 1986 et 1987, il réintègre le service public en devenant directeur de l’information d’Antenne 2.

Jean-Marie Cavada a marqué la télévision avec l’émission La Marche du siècle lancée en 1989 sur FR3, dont il était producteur et présentateur. Cette émission qui alternait plateau et reportages tranchait avec le reste de la télévision française par la qualité des débats et le temps laissé aux invités pour s’exprimer. Le sociologue Pierre Bourdieu a fait dans son opuscule Sur la télévision une lecture critique de l’émission consacrée aux grèves de 1995 dans laquelle il s’efforçait de démontrer que la parole des grévistes n’a pas été intégralement respectée. Ce thème sera le sujet d’une des émissions d’Arrêt sur images de Daniel Schneidermann, sur la chaîne de télévision publique la Cinquième que d’ailleurs Jean-Marie Cavada dirige de 1993 à 1997. Cette émission sera utilisée dans Enfin pris de Pierre Carles , autre critique des médias, pour tenter de démontrer la non-neutralité de certains débats télévisés.

De 1993 à 1997, Jean-Marie Cavada est le président de La Cinquième, chaîne de télévision consacrée au Savoir, à la Formation et à l’Emploi. La chaîne se partage avec Arte le canal hertzien de l’ancienne La Cinq (de Berlusconi, puis Lagardère ). La Cinquième dont la création en avril 1993, a été décidée par Edouard Balladur, premier ministre et est soutenue par le ministre de la communication, Alain Carignon, peut diffuser ses programmes sur l’ensemble du territoire à partir du 13 décembre 1993. Une équipe de commando avait, dès avril-mai 1993, rejoint Jean-Marie Cavada pour réaliser l’exploit de créer à partir de rien et en moins de six mois une chaîne de télévision. Avec d’anciens dirigeants de l’ORTF : Claude Lemoine et Maxime Lefebvre ; une énarque conseiller à la Cour des Comptes, Carine Camby pour la direction financière ; François Desnoyers pour l’administration ; l’initiateur des technologies de pointe de Canal+. et de La Cinq, Sylvain Anichini pour la technique ; des hommes de télévision comme Jean Mino et Cyril Viguier pour les programmes ; le journaliste venant du Point, Jacques Bouzerand pour la communication... Dans le même temps, l’académicien Michel Serres est le président du conseil scientifique de la Cinquième. Tandis que Jacqueline Baudrier , ancienne présidente de Radio-France, préside le comité d’orientaion des programmes. Mais la chaîne, selon la volonté des politiques de rationnaliser le paysage audiovisuel et la décision de Lionel Jospin, doit se rapprocher d’Arte présidée par Jérôme Clément. Du coup Jean-Marie Cavada doit quitter la place. Il est élu président de RFO en juin 1997.

Le 20 novembre 1998, Jean-Marie Cavada succède à Michel Boyon à la présidence de Radio France. Il est reconduit à la tête de Radio France en novembre 2001. Au cours de son mandat, il s’est opposé à la ligue (ou fédération) française de football sur la question des droits de retransmission des informations sportives que la ligue souhaitait rendre payante. Début 2004, il doit faire face à une grève de 18 jours, la plus longue des journalistes de l’audiovisuel public depuis 25 ans. Cette grève finit par un accord sur une augmentation de salaires.

Carrière politique : Au printemps 2004, Jean-Marie Cavada démissionne de la présidence de Radio France pour conduire la liste UDF de la circonscription Sud-Ouest lors de l’élection européenne. Il est depuis député européen (groupe ALDE) et président de la commission des Libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures.


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