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Commentaire de mmarvin

sur Après l'enfumage H1N1, un volcan enfume le ciel, les médias et suscite la panique dans les transports


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Mmarvinbear mmarvin 19 avril 2010 13:35

On ne peut pas en vouloir aux gouvernement ou aux compagnies d’avoir fait joué le principe de précaution sur ce coup là.

Quand on sait qu’ aujourd’hui les gens font un procès pour tout et n’importe quoi, et qu’un fast food peut se voir infliger une amende se comptant en MILLIONS de dollars s’ il sert un café trop chaud, on ne peut blâmer une direction de se prémunir contre les « braves gens » quand à ce que leur couterait un crash aérien dans ces conditions.

Moi ce qui m’a le plus marqué en fait, c’est que voir qu’une grande majorité des aéroports européens desservent des destinations... européennes ! Lyon-Budapest, Nantes-Lisbonne, Copenhague-Athènes...

L’éruption du volcan devrait nous inciter à réfléchir au bien fondé d’user de l’avion pour parcourir de tels trajets. Le rush des passagers sur l’Eurostar est un parfait exemple de ce que l’on pourrait faire : dévellopper les liaisons ferroviaires continentales.

Paris-Budapest prend environ 14 heures en train, facilement rammenables à 8 ou 9 heures en aménageant les voies et en développant la grande vitesse.

Vous me direz : c’est encore trop long, l’avion le fait en pas deux heures. C’est vrai.

Mais cela pose une autre question : quelle est cette frénésie maladive que de vouloir multiplier les courts séjours dans des destinations relativement lointaines ?

On entends toujours à la radio des pubs vanter « un week end à Athènes pour 100 euros ».

Donc trajet en avion... mais quel est l’intéret que de passer DEUX jours dans un tel coin ? Il faut une bonne semaine au moins pour découvrir une destination et bien l’explorer.

Qu’a t-on le temps de faire en deux jours ? Deux heures sur l’acropole, deux heures au Pirée et avec les transports, le shopping et les repas c’est déjà le moment de repartir pour l’aéroport.

Les « braves gens » devraient plus consacrer des week end à des destinations proches, et se garder les adresses plus lointaines pour de vrais séjours ou ils se feront de vrais souvenirs plutot que de multiplier les sauts de puce et les séjours sous la tente aux « flots bleus ».

Partir moins, mais partir mieux.

C’est une bonne base pour avoir moins d’emmerdes.


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