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Commentaire de spartacus1

sur L'affaire Polanski et la justice américaine : un mensonge judiciaire ?


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spartacus1 spartacus1 5 mai 2010 11:21

J’aimerais rajouter, après avoir lu ceci écrit pas l’auteur :

"Mais ce qui apparaît encore plus inintelligible, sinon scandaleux, en cette sombre affaire de mœurs aux allures d’imbroglio judiciaire, c’est que la victime en personne, Samantha Geimer, ait été déboutée, par cette même justice, de sa demande d’abandon des poursuites à l’encontre de Roman Polanski.« 

Je trouve tout à fait bien qu’une victime ne puisse pas arrêter le cours de la justice dans une affaire qui n’est pas, juridiquement, un délit mais un crime. Autrement ce serait ouvrir la porte à toutes les manipulations, pressions, etc. Je ne blâme absolument pas la victime qui fait sans doute cracher le maximum, financièrement parlant, à Polanski de le faire. Dans sa situation, je ferais certainement la même chose.

L’auteur nous dis aussi :
 »j’avais reconnu les faits et j’étais retourné aux Etats-Unis pour exécuter ma peine (ndla : 42 jours passés, en 1978 déjà, en prison, derrière les barreaux). Il ne restait plus que de faire entériner cet accord par le Tribunal avant que le juge décide de renier l’accord pris pour se faire une notoriété médiatique à mes dépens.« 

Totalement faux ! Polanski a quitté les USA quelques jours avant sa comparution devant le tribunal et il n’y a plus jamais remis les pieds. L’art de déformer l’histoire par des mensonges. Heureusement, on peut consulter les archives journalistiques de l’époque !

Mieux encore, selon l’auteur :
 »Quant à Roman Polanski, quel meilleur tribunal, comme pour tout homme digne de ce nom, que celui de sa seule conscience ?"

Pour moi, quelqu’un capable de droguer, violer et sodomiser une fille de 13 ans n’est absolument pas digne du nom d’homme. Et le tribunal de sa conscience (pour autant qu’il ait une conscience) doit être singulièrement laxiste.

Rappelons tout de même qu’un quidam quelconque, coupable des mêmes faits que Polanski, n’aurait jamais pu échapper à l’audience du tribunal, simplement parce qu’il n’aurait jamais été remis en liberté après , simplement 42 jours de préventive.
Polanski, parce qu’il est cinéaste, se croit-il d’une telle essence supérieure qu’il doit échapper à la loi commune ?


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