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Commentaire de Philou017

sur Crise : à qui le tour maintenant ?


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Philou017 Philou017 6 mai 2010 11:52

Article nullissime comme d’habitude.

"Beau résultat offert par les politiciens et les syndicalistes qui dilapidèrent la richesse future des Hellènes durant plus d’une décennie.« 

Lucilio ne donne pas évidemment pas la moindre info avalisant cette déclaration.
La dette accumulée par les états provient avant tout de :
- le détournement d’une partie de plus en plus grande de la richesse économique vers la sphère financière
- le système libéral qui crée chômage, précarité, stagnation ou régression réelle des revenus (à cause d’une inflation scandaleusement camouflée par les indices officiels, notamment ceux de l’INSEE), qui amène des déséquilibres forcés dans les caisses sociales
- le système libéral qui diminue les impôts et taxes à cause d’une concurrence forcenée sans aucune maitrise, pour sauvegarder à mauvais compte la compétitivité des entreprises dans un contexte de concurrence sans limites, mais aussi pour éviter l’évasion fiscale, ce qui fait que ceux qui gagnent le plus paient de moins en moins
- La réduction des impôts amène donc une diminution drastique des recettes de l’état, comme l’augmentation du chômage et la stagnation/baisse des revenus. Cette réduction a aussi pour effet de préserver et de développer les bénéfices financiers des actionnaires et autres parasites.

Dans ce cadre, on peut reprocher aux gouvernements de ne pas avoir baissé les dépenses publiques suffisamment. Mais baisser ces dépenses est impopulaire et logiquement les gouvernements retardent l’échéance en aggravant la dette. Et on attend une crise pour créer un choc, comme l’a tres bien expliqué Naomi Klein, pour faire passer des mesures drastiques.

On peut se demander l’intérêt d’un système qui prélève de plus en plus la richesse d’un pays au profit de micro-élites travaillant dans la finance, tout en appauvrissant de manière progressive les états et en sapant la protection sociale.

En fait, tout cela est le résultat d’une idéologie libérale folle, ou la loi du marché a remplacé toute idée de l’intérêt général et même du simple bon sens.

C’est pour cela que le fanatique libéral Lucilio pond à longueur de temps des articles stigmatisant les profiteurs »irresponsables" du système, cad les états et les citoyens, spécialement les fonctionnaires, pour faire oublier à quel point le système qu’il défend est stupide, négatif et destructeur.

Tout le monde a le droit de se tromper. Mais persister dans l’erreur en cherchant des boucs-émissaires, tout en oubliant toute auto-critique, est le signe d’une malhonnêteté intellectuelle.

Malhônnêteté que l’on retrouve derrière la doctrine libérale, qui réclame le droit pour chacun de faire ce qu’il veut, tout en ignorant l’intérêt collectif, et en faisant semblant d’ignorer le péril extrême d’un système économique livré aux pires appétits sans contrôle, ni régulation.
Une sorte de philosophie de l’égoïsme bien-pensant.


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