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Commentaire de T.B.

sur Lettre ouverte aux journalistes à propos du réchauffement climatique


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T.B. T.B. 18 décembre 2006 15:05

Faut arrêter de baver d’admiratiion devant le CNRS. C’est plus un foutoir qu’autre chose.

Réformes et Polémiques :

La loi dite Chevènement de 1982 fonctionnarisant le personnel du CNRS, eut ses partisans et ses adversaires :
- les favorables considèrent que les chercheurs vont ainsi bénéficier d’une stabilité propice aux recherches fondamentales et que la recherche ne sera plus dépendante de la grande industrie et des financements privés.
- les opposants noteront que la machine administrative ainsi créée ne peut encourager les bons chercheurs, rapidement démotivés par la permanence de chercheurs médiocres qui avancent au bénéfice de l’âge et sont défendus en dehors des critères scientifiques.

En 2001, la Cour des comptes reprochait au CNRS son « absence de stratégie » et notait que les découpages en chapelles scientifiques constituent un frein majeur à la capacité interdisciplinaire de l’établissement. La cour note également la rigidité thématique, la faiblesse des opportunités d’expression des jeunes talents, le recrutement endogamique (40 à 50 % des recrutements dans le laboratoire de préparation du doctorat), le faible impact de l’évaluation des chercheurs sur leur carrière et les primes distribuées sans lien avec la qualité des services effectués.

En 2002, Olivier Postel-Vinay, directeur de la rédaction du magazine « La Recherche », publiait son livre Le grand gâchis - splendeur et misère de la science française, ouvrage dénonçant ce qu’il nomme les ratés de l’institution. Ainsi, l’auteur notait que le CNRS emploie onze mille chercheurs environ, mais ne parvient à en licencier qu’un ou deux chaque année et que, souvent, ils sont annulés par le tribunal administratif (les chercheurs du CNRS ayant un statut de fonctionnaire ne dépendent pas de la juridiction des prud’hommes comme leurs collègues du privé). Il a aussi été reproché à la Direction du CNRS de « ne pas diriger grand chose ». Le phénomène semble moins lié à des causes organisationnelles qu’au mode de recrutement des responsables (cooptation de scientifiques au profil essentiellement académique, qui ne sont pas des managers).

L’hebdomadaire « L’Express » du 2 février 2004, citant un rapport de l’Inspection générale des finances sur le CNRS, note les défauts suivants : « Mauvaise répartition des moyens, doublons, absence de contrôles, statut rigide des chercheurs, et surtout une direction qui ne dirige pas grand-chose. »

Wikipédia


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